Procès Maxime Gaget : violences conjugales et institutionnelles

Communiqué de presse de SOS PAPA

SOS PAPA

À l’occasion de l’ouverture du procès de M. Gaget contre son ex-compagne, la presse a commencé de relater aujourd’hui ce phénomène.

Alors qu’elle se focalisait uniquement sur « les femmes qui meurent tous les trois jours sous les coups de leurs conjoints »,la presse mentionne cette fois que l’inverse se produit tous les treize jours.

SOS PAPA salue cette prise de conscience d’un phénomène évidemment fort ancien, et pour lequel nous avions déjà communiqué en mai 2014.

Néanmoins, cet « arbre médiatique » du procès Gaget ne doit pas cacher la forêt de toutes les violences, post-conjugales, que nous connaissons trop bien : ce sont les énormes violences psychologiques subies par les pères quant à la quasi-disparition, sur simple desiderata des mères auprès des juges familiales, du lien avec leurs enfants. S’il faut pour le « spectaculaire » en donner un indicateur en termes d’issue mortelle, c’est près de trois pères par jour (un millier par an) qui meurent sous les coups psychologiques de leur ex, avec la complicité systématique du système judiciaire [1].

Il serait grand temps de traiter au fond ces discriminations sociétales aux ramifications innombrables et aux conséquences dramatiques, qui n’épargnent évidemment pas les enfants, ni les grands-parents.

Jean Latizeau, Président

Notes

1. Statistiques 2013 du ministère de la Justice : quand la mère consent à la résidence alternée souhaitée par le père, les juges l’accordent dans 99,5 % des cas (tableau 9, page 19) ; quand la mère s’y oppose, ce refus est entériné par les juges dans plus de 75 % des cas (tableau 15, page 27).

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