Revue de presse du 24 mars 2022

Revue de presse






Des estimations internationalement comparables de l’incidence des avortements et des grossesses non désirées peuvent mettre en lumière les disparités en matière de « santé reproductive et sexuelle ». Les estimations spécifiques à chaque pays sont essentielles pour permettre une comparaison internationale et éclairer les politiques nationales.

Les auteurs de cette étude ont estimé conjointement les taux d’avortements et de grossesses non désirées à l’aide d’informations sur les besoins et l’utilisation de contraceptifs, la combinaison de méthodes contraceptives, les taux de natalité, les proportions de naissances issues de grossesses non désirées et les données sur l’incidence des avortements. Les principaux résultats sont les taux estimés d’avortements et de grossesses non désirées pour 150 pays et territoires rapportés pour la période de cinq ans 2015-2019, en moyennes annuelles pour mille femmes âgées de quinze à quarante-neuf ans.

Les taux estimés de grossesses non désirées vont de 11 au Monténégro à 145 en Ouganda pour mille femmes âgées de quinze à quarante-neuf ans ans. L’hétérogénéité entre les pays est importante dans toutes les régions visant les Objectifs de développement durable, mais elle est la plus élevée en Afrique subsaharienne. Les taux d’avortement estimés vont de 5 à Singapour à 80 en Géorgie. La variation entre les estimations des pays est similaire dans toutes les régions visant les Objectifs de développement durable, à l’exception de l’Amérique du Nord et de l’Europe, où les taux d’avortement estimés sont généralement plus faibles.




Commentaire de l’article de Rotenstein (Lisa S.) et alii, mentionné infra.



Statement of the Global Action for Research Integrity in Parental AlienationPlusieurs études concernant l’intégrité de la recherche sur le sujet de l’aliénation parentale ont récemment visé un certain nombre de publications entachées de graves erreurs telles que la diffamation et la falsification de données et/ou de sources originales. Une fois formulées les demandes de rétractation, il est apparu qu’il n’y avait aucun mécanisme approprié ni critère scientifique observé, les plaintes ont été ignorées et il n’y a même pas eu, dans certains cas, de transparence appropriée dans le processus. En raison de cette situation, une communauté de recherche internationale chargée de la question a été créée et, après avoir soigneusement analysé le problème dans un esprit de réconciliation scientifique, elle ont décidé de publier la présente déclaration afin de développer une nouvelle approche de cette crise scientifique à laquelle les éditeurs et d’autres institutions doivent faire face de manière responsable par des processus de filtrage en rétractation – c’est-à-dire des activités méta-scientifiques – pour éviter la fraude scientifique. Cette déclaration est une invitation lancée à la communauté scientifique internationale et à l’ensemble de la société afin que l’esprit de vérité anime la science, que les processus d’intégrité de la recherche soient rectifiés, et pour amender toutes les erreurs possibles dans la recherche sur un sujet aussi sensible que les droits des enfants de parents divorcés qui, par ignorance, exposent leurs enfants à ce type d’abus.

Cette déclaration est une étude technico-scientifique hautement spécialisée sur le sujet de l’intégrité de la recherche sur l’aliénation parentale. Elle s’appuie sur les recommandations les plus pertinentes en ce domaine, telles que celles du Committee on Publication Ethics, du Global Research Council, de l’UNESCO Chair in Bioethics and Human Rights, des World Conferences on Research Integrity, les lignes directrices de maisons d’édition telles qu’Emerald ou Wiley, les procédures SOPs4RI, ainsi que des outils numériques pour l’identification des plagiats majeurs.

Les auteurs de la déclaration visent particulièrement trois études spécifiques constituant une fraude scientifique, dont les auteurs ont refusé de suivre les procédures de rétractation standard ou ont ignoré la lettre à l’éditeur. La réputation des institutions mises en cause a permis la propagation virale des erreurs publiées. Les auteurs de la déclaration ont l’intention de révéler les conséquences négatives de ce type de maltraitance académique d’enfants, notamment la calomnie, les campagnes de désinformation « scientifiques », la censure, la diffamation, la discrimination, le financement et la qualité de la recherche, la formation négligente, l’interprétation inadéquate des droits des enfants, l’involution juridique, la méfiance sociale, la politisation, les procès avec des erreurs majeures, les rapports d’experts erronés, la stigmatisation, les violations des droits de l’homme. Leurs propositions en faveur de l’intégrité de la recherche invitent les institutions concernées à revoir les procédures de rétractation, notamment sur le sujet de l’aliénation parentale. Ils sollicitent également l’intervention de l’Organisation des Nations unies et le soutien de la communauté scientifique internationale. L’identification récurrente de la fraude scientifique montre clairement qu’il ne s’agit pas de désaccords d’opinions ou théoriques entre auteurs, mais plutôt d’un grave problème de faute professionnelle scientifique.





Cédric Plessis

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