Témoignages et arbre de la coparentalité à Hellemmes

Communiqué de presse de l’association J’aime mes 2 parents

J’aime mes 2 parents

Il n’y a pas qu’en matière de réchauffement climatique que « notre maison brûle et nous regardons ailleurs », comme le disait  monsieur Jacques Chirac, alors Président de la République française, et les dégâts humains et familiaux s’annoncent catastrophiques dans ce futur où la vie familiale et les droits fondamentaux qui en découlent se trouvent de plus en plus malmenés, bafoués… voire méprisés !

Au XXIe siècle, il ne devrait déjà plus exister depuis longtemps déjà des orphelins de mère, des orphelins de père, pourtant toutes et tous bel et bien vivants, parce que l’un des deux parents en a décidé ainsi, parce que d’autres peuvent les laisser tomber et que les pouvoirs publics et leur justice manquent d’action, manquent de courage peut-être, manquent visiblement, de plus en plus, de professionnalisme et d’application de la loi, manquent assurément de moyens humains et financiers, s’enfermant même, parfois, dans un inacceptable déni…

Comme le soulignait Martin Luther King : « La moindre injustice, où qu’elle soit commise, menace l’édifice tout entier. »

Pour garder l’espoir de jours meilleurs, pour oser espérer que l’État fera tout son possible pour respecter enfin l’esprit de coparentalité qui doit animer notre société et protéger chaque enfant et ses droits les plus fondamentaux qui soient, à commencer par celui du maintien du lien avec ses deux parents, avec ses racines, tant maternelles que paternelles et de pouvoir jouir de son droit à la vie familiale, l’association J’aime mes 2 parents tient à mettre sur pied, le samedi 20 novembre, une opération au cœur même de la municipalité d’Hellemmes (près de Lille), au Parc de la Mairie, là où se trouve son siège social dans le cadre de la journée internationale dédiée à l’enfant et à ses droits.

Avec « l’arbre aux témoignages », ce sont soixante témoignages qui seront exposés au pied de l’arbre symbolique du Parc de la Mairie et de ses alentours, rendant ainsi hommage à soixante familles françaises, parmi tant d’autres, actuellement déchirées, meurtries, faisant face à une injustice et à une inhumanité douloureuses ; des enfants, des mères, des pères et des grands-parents qui se battent contre l’exclusion, contre la manipulation, contre la violence et l’emprise psychologiques endurées, appelées communément « aliénation parentale », venant ainsi saccager les liens familiaux et anéantir, pour l’heure, toute application de la coparentalité pourtant caractérisée par la loi nº 2002-305 du 4 mars 2002 relative à l’autorité parentale, supposée être pleinement exécutoire.

Les premières victimes sont bel et bien les enfants, enfants pour qui leurs droits fondamentaux se retrouvent ainsi piétinés et outragés au quotidien, dans l’indifférence la plus absolue de nos gouvernants.

Cela suffit !

Cela s’apparente, du reste, à une transgression manifeste du droit fondamental à la vie familiale pour tout être humain, ce que d’ailleurs rappelle très clairement l’article 8 de la Convention de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, communément appelée Convention européenne des droits de l’Homme.

De même, la plantation, le 20 novembre prochain, de « l’arbre de la Coparentalité » deviendra un symbole fort de volonté et d’espoir que la coparentalité n’est pas vaine, qu’elle doit absolument survivre et s’installer malgré la séparation parentale. Tout enfant a besoin de ses deux parents, il les aime indépendamment même s’ils ne vivent pas ou plus ensemble.

Planter un arbre, celui de la coparentalité, c’est non seulement rappeler l’un des fondamentaux de notre société, celui de la famille et de ses valeurs, mais c’est aussi rappeler que l’arbre, symbole de vie, demeure un élément essentiel au quotidien de la société humaine et de son cadre de vie.

L’arbre joue un rôle déterminant pour la survie de l’humanité ; la famille s’apparente au berceau de la vie, à la base de la société, où les individus se rencontrent avec leur histoire et leur désir commun de devenir parent.

La famille, ou plutôt les familles, aussi multiples et différentes soient-elles aujourd’hui, s’organise(nt) généralement autour de l’enfant.

Or, n’oublions jamais que l’enfant a besoin de ses deux parents pour se développer au mieux.

À travers les trajectoires familiales devenues multiples, la coparentalité doit se maintenir, bien au delà de la séparation parentale et des possibles conflits et ainsi survivre, afin de permettre à l’enfant de se construire au côté de ses parents, figures d’attachement et de sentiments, d’éducation, d’accompagnement et de valeurs.

La coparentalité est nécessaire à la construction de la vie de l’enfant, tout comme l’arbre est nécessaire à la construction de la vie sur Terre ; elle s’apparente à un puissant et réel symbole, par excellence, de la vie en perpétuelle évolution.

Étymologiquement, le terme « coparentalité » renvoie au partage des droits et des responsabilités des parents vis-à-vis de leur progéniture, lorsque ceux-ci se séparent ou divorcent.

La coparentalité témoigne surtout de la volonté d’élever un enfant, des enfants, avec deux parents qui ne vivent pas ou ne vivent plus sous le même toit.

Les adultes peuvent faire le choix de ne plus vivre ensemble, de ne plus êtres conjoints, maris ou épouses, mais en présence d’enfant(s) suite à leur union, ils demeurent et resteront à vie parents (sauf si, cas rares, cela était contraire à l’intérêt de l’enfant et avéré).

La symbolique de cette journée du 20 novembre 2021 sera riche en signaux lancés envers nos dirigeants et législateurs qui doivent absolument prendre à cœur de réagir et d’agir face à cette dure réalité où les situations d’exclusion, compte tenu des séparations parentales de plus en plus dures, de plus en plus conflictuelles, et ils doivent, en conséquence, tout mettre en œuvre pour non seulement appliquer le fondement de la coparentalité et son respect mais également lutter face aux violences psychologiques liées à ces séparations conflictuelles, prenant ainsi en otage l’enfant (mise en place d’un conflit de loyauté, d’une aliénation parentale ou d’une parentectomie), des violences qu’on ne voit pas, qu’on n’entend pas, car elles sont, avant tout, psychologiques et sont alors et pourtant particulièrement néfastes et sérieusement destructrices, pouvant aller ainsi jusqu’à réduire à néant, dans les cas les plus graves, la moitié du patrimoine parental de l’enfant et donc, conséquemment, la moitié de ses racines.

Les séquelles chez l’enfant, devenant au fil du temps adulte, peuvent alors être redoutables.

C’est donc maintenant, pour ne pas dire hier, qu’il faut agir, que nos dirigeants et l’ensemble des services de l’État se prennent enfin la main afin de lutter efficacement contre de telles violences et abus psychologiques et de redonner du sens à la coparentalité et de l’appliquer, telle qu’elle est d’ores et déjà décrite dans nos textes de loi. Bien d’autres pays l’ont déjà compris, y compris ici, en Europe.

  • Il n’y a pas de parent de première classe et de parent de seconde classe !
  • Nul n’a le droit de porter atteinte à l’entretien de relations personnelles entre l’enfant et ses ascendants.
  • Laisser l’exclusion s’installer, c’est porter atteinte aux racines mêmes et au patrimoine de l’enfant, c’est bafouer l’une des deux branches familiales de l’enfant au profit de l’autre.
  • Mépriser le droit à la vie familiale, c’est porter gravement atteinte à l’intérêt de l’enfant qui exige le respect de sa personne et le maintien des liens avec ses deux parents dont il a grandement besoin ; c’est, purement et simplement, honnir des êtres humains.

Nous espérons, outre les représentants politiques, les parlementaires du Nord, les représentants associatifs locaux qui répondront présents, que monsieur Adrien Taquet, Secrétaire d’État en charge de l’Enfance et des Familles, invité à assister et à participer à cet événement, sera des nôtres, représentant directement l’État Français.

Sa présence, vous l’aurez compris, sera(it) essentielle afin de redonner un peu d’espoir à tant de victimes et apporter non seulement son soutien mais faire comprendre et entendre qu’il agira enfin et que de premières mesures pourront être enclenchées rapidement afin de lutter contre de telles violences psychologiques endurées et l’exclusion pouvant s’installer en toute impunité à ce jour.

Les drames familiaux ne cessent d’augmenter, des drames indissociables des séparations parentales de plus en plus conflictuelles (un quart des séparations) et que la crise sanitaire n’a fait qu’accentuer.

Les enfants se retrouvent alors pris en otage, malgré eux, au cœur du conflit parental, subissant alors une emprise psychique et des manipulations mentales qui deviennent alors de terribles violences et abus psychologiques que nul n’est pourtant en droit de subir et qui, pourtant, s’installent généralement en toute impunité et pour lesquels notre société a, malheureusement, la fâcheuse tendance à oublier, voire à occulter, d’autant que nos gouvernants, nos législateurs et l’ensemble des maillons de la République ne prennent aucunement les moyens nécessaires afin d’y remédier, d’appliquer nos lois stricto sensu, les faire évoluer et de condamner ces violences et abus, laissant ainsi de nombreux enfants face à leurs traumatismes, leurs souffrances, leurs blessures, leur perte de faculté de libre arbitre et endommageant gravement leur équilibre psychoaffectif.

« À un enfant, quel que soit son âge, on n’a jamais le droit de voler la fin d’une belle histoire. »

« L’interruption des contacts et des relations entre les enfants et l’un des parents après une séparation ou un divorce exerce un impact traumatisant aussi bien sur les enfants concernés que sur leurs parents.

« Le maintien du contact affectif naturel et relationnel avec les deux parents est considéré aujourd’hui comme étant un critère important du “bien-être psychique et moral de l’enfant”.

« La perte d’un des parents bouleverse profondément le soi de l’enfant, sa structure et sa substance. »

Aujourd’hui, en 2021, nul ne devrait avoir le droit de jouer ou de continuer à jouer les Ponce Pilate. L’enfant doit être au centre des priorités et doit pouvoir vivre avec ses parents ; ses droits doivent être formellement protégés et la coparentalité doit être appliquée.

Le rendez-vous est donc donné à Hellemmes, au Parc de la Mairie (Parc François Mitterrand), 155 rue Roger Salengro (59260 Hellemmes) le samedi 20 novembre 2021 à 11 heures.

Soyez les bienvenu(e)s, on compte sur vous !

François Scheefer,
Président de l’association J’aime mes 2 parents


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