Publications recensées en octobre 2020

Magazines

Ont été regroupées ici toutes les publications d’octobre 2020 dont nous n’avons pu déterminer plus précisément la date de parution.


  • Collectif, « Impact de la crise COVID-19 sur les familles », Valence, Union départementale des associations familiales de la Drôme, octobre 2020.

Impact de la crise COVID-19 sur les famillesUne crise sans précédent impacte fortement depuis le mois de mars la vie des familles, économiquement et socialement. Afin de « donner avis aux pouvoirs publics », l’Union départementale des associations familiales de la Drôme a interrogé son réseau d’associations pour connaître les difficultés rencontrées au moment du premier confinement/déconfinement et savoir comment les familles se projetaient dans l’avenir.

La synthèse des retours de cette enquête fait un zoom particulier sur le budget et les ressources des familles ainsi que sur les questions de parentalité, deux sujets sur lesquels l’Union départementale des associations familiales de la Drôme est particulièrement mobilisée. Elle relaie des points de vigilance et recommandations à adresser aux décideurs et pouvoirs publics pour contribuer à alimenter les prises de décision et réflexions, à l’échelon local mais également national. Elle a été adressée aux parlementaires et partenaires départementaux (caisse d’allocations familiales, conseil départemental, direction départementale de la Cohésion sociale, mutualité sociale agricole…).


Les grands-parents dans la vie familialeCette enquête départementale a eu pour but d’étudier la place des grands-parents vue par les parents eux-mêmes. Il s’agissait notamment de mesurer l’importance des aides et solidarités concrètes apportées par les grands-parents et de repérer les opinions des parents quant au rôle donné à leurs propres parents et beaux-parents dans leur vie et celle de leurs enfants. Des questionnaires ont été envoyés à six mille familles du Haut-Rhin ayant au moins un enfant. 215 familles ont répondu, soit un taux de retour de 3,6 %.

La synthèse met en lumière l’importance de la place accordée aux grands-parents dans l’éducation des petits-enfants ainsi que les attentes des parents à leur égard. Ces attentes sont surtout centrées sur la transmission de l’histoire et des valeurs familiales, ainsi que sur le partage du temps passé ensemble.

Elle montre également l’importance des solidarités familiales, qu’elles soient financières ou sous forme de services rendus. Les aides financières liées au logement ainsi que la garde des enfants sont des soutiens jugés indispensables par une grande partie des parents. Les familles qui ne peuvent en bénéficier s’en trouvent donc fragilisées.

Au regard de l’importance des grands-parents dans la vie familiale ainsi mise en valeur, on peut craindre que l’actuel contexte sanitaire et l’imposition de mesures telles que la distanciation et la diminution des rencontres aient un impact négatif sur ces relations intergénérationnelles.


Discussion Paper, nº 13810, octobre 2020Les auteurs de cet article ont étudié l’effet d’un changement de politique qui a déplacé de manière exogène le pouvoir de négociation des mères vers les pères au regard de la violence conjugale en examinant une série de réformes espagnoles qui ont fait passer la garde des enfants d’une décision unilatérale de la mère à une décision conjointe des parents, sauf violence attestée. Ils ont constaté que cette politique a augmenté l’incidence de la garde partagée en Espagne de moins de 11 % de tous les divorces à 40 % en seulement cinq ans. En comparant l’évolution de la violence entre parents dans les régions étudiées et en utilisant les couples sans enfants comme groupe de comparaison supplémentaire, ils ont constaté que cette politique a entraîné une diminution importante et significative de la violence entre parents, les effets les plus importants se trouvant parmi les couples dans lesquels la mère était plus susceptible de demander la garde exclusive avant le changement de politique. Cette politique a également entraîné une réduction significative des homicides de femmes dans les régions traitées. Ils ont également constaté une proportion significativement plus élevée de signalements à la police par des victimes de violence conjugale se terminant par un non-lieu ou une relaxe devant les tribunaux spécialisés. Les auteurs interprètent ces résultats comme la preuve d’un comportement stratégique des mères souhaitant obtenir la garde exclusive de leurs enfants.


  • Joshi (Ashish S.), « Parental Alienation and Domestic Violence: Two Sides of the Same Coin (Part One of Two) », Michigan Family Law Journal, vol. 50, nº 8, octobre 2020, pp. 13-17.

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