Revue de presse du 10 octobre 2020

Revue de presse

  • « Avortement », Famille chrétienne, nº 2230, 10 octobre 2020, p. 8.

Famille chrétienne, nº 2230, 10 octobre 2020, p. 8




State of the nation 2020Publié à l’occasion de la journée mondiale de la santé mentale, ce deuxième rapport annuel du gouvernement britannique sur l’état de la nation rassemble une série de données destinées à aider les établissements scolaires, le gouvernement, les parents et les services publics à mieux comprendre la façon dont les jeunes de cinq à vingt-quatre ans ont réagi face à la pandémie de Covid-19, la manière dont elle a affecté leur bien-être et le soutien qui sera nécessaire.

Le rapport constate que les jeunes ont généralement réagi avec résilience aux changements intervenus dans leur existence entre mars et septembre 2020. Nonobstant les défis lancés à leur bien-être psychologique, ils rapportent des niveaux stables de bonheur et une légère réduction de leur satisfaction à l’égard de la vie. Certains problèmes ont été identifiés, notamment l’apprentissage à la maison, la crainte que des amis ou des membres de la famille puissent tomber malades ou l’isolement vis-à-vis des amis, mais de nombreux parents ont rapporté une amélioration des relations avec leurs enfants, et la majorité des enfants ont passé du temps dans des espaces verts au moins deux fois par semaine pendant le confinement.

Le rapport suggère que le retour à l’école est susceptible de jouer un rôle vital dans l’amélioration du bien-être psychologique de nombreux élèves en atténuant certains des principaux problèmes identifiés dans la recherche : déscolarisation, isolement vis-à-vis des amis et moindre activité physique.

97 % des autorités locales confirment avoir suivi le programme de formation Wellbeing in Education Return proposé par le gouvernement britannique en août dernier pour permettre aux enseignants et au personnel éducatif de soutenir le bien-être des élèves à leur retour à l’école. Soutenue financièrement par 8 millions de livres sterling, cette formation d’experts fournit un soutien continu pendant les trimestres d’automne et de printemps pour réduire les pressions supplémentaires que certains jeunes peuvent avoir ressenties au cours des derniers mois en conséquence directe de la pandémie (anxiété, deuil, stress ou traumatisme).

Les principaux constats du rapport sont les suivants :

  • Activité physique : la plupart des jeunes ont été assez actifs physiquement entre avril et juillet, bien que la proportion de ceux atteignant la quantité recommandée d’une heure quotidienne d’activité physique ait diminué au fil du temps.
  • Apprentissage à distance : la plupart des jeunes ont continué dans une certaine mesure à apprendre grâce à l’enseignement des parents à domicile et au télé-enseignement scolaire. Ces formules n’ont cependant pas été jugées faciles, avec des difficultés constantes pour les parents à accéder à des conseils et un soutien suffisants, maintenir la motivation à apprendre et trouver le temps nécessaire pour aider leurs enfants.
  • Relations amicales : la plupart des jeunes de moins de dix-sept ans sont restés satisfaits de leurs relations amicales, mais celles des enfants les plus jeunes ont diminué – seulement entre un tiers et la moitié des enfants en âge de fréquenter l’école primaire ont maintenu des contacts réguliers avec leurs amis entre avril et août. La solitude a été un problème pour certains jeunes plus âgés.
  • Relations familiales : le bonheur des enfants dans leur famille est resté élevé et la majorité des parents ont déclaré que leur relation avec leurs enfants était restée la même au cours de la pandémie – plus de 25 % ont même rapporté qu’elle s’était améliorée.
  • Santé : les jeunes se sont inquiétés de leur possible contamination et de celle de leurs amis ou de membres de leur famille. Ils sont dans l’ensemble satisfaits de leur propre santé – seul un enfant sur quinze ne l’est pas. Les problèmes de santé mentale ont cependant augmenté au cours des derniers mois chez certains enfants d’âge scolaire, et une augmentation de la détresse psychologique a été constatée chez les jeunes les plus âgés.
  • Vie extérieure : la plupart des jeunes ont passé du temps dans des espaces verts au moins deux fois par semaine entre avril et août.

Certains groupes, tels les jeunes handicapés, ont fait état d’un sentiment d’anxiété plus élevé et croissant. Les parents ont également rapporté que les enfants ayant des besoins éducatifs spéciaux ou un handicap et issus d’une minorité ethnique s’étaient sentis plus anxieux. De même, les jeunes économiquement défavorisés ont rapporté une satisfaction à l’égard de la vie inférieure d’avril à début mai, par rapport à ceux qui étaient financièrement mieux lotis, bien qu’il n’y ait pas eu de différence significative entre ces deux groupes entre juillet et début septembre.

Les données rassemblées dans le rapport donnent cependant une image dans l’ensemble positive de la vie de la plupart des jeunes au cours de cette période, compte tenu des défis sans précédent auxquels ils ont été confrontés.


  • Fournas (Olivia, de), « Un film providentiel », Famille chrétienne, nº 2230, 10 octobre 2020, pp. 38-39.

  • Quillon (Pauline), « Menace sur la liberté d’enseignement », Famille chrétienne, nº 2230, 10 octobre 2020, p. 8.

Famille chrétienne, nº 2230, 10 octobre 2020, p. 8


  • Georges (Clara), « Au revoir les enfants de mon ex », Le Monde l’époque, nº 23563, 11 octobre 2020, pp. 2-3.

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