- « 6 Thoughts for Dads of Special-Needs Children », fathers.com, 28 février 2020.
Article archivé au format PDF (63 Ko, 2 p.).
- « Canada : une proposition de loi pour interdire les avortements sélectifs ? », Gènéthique, 28 février 2020.
Article archivé au format PDF (119 Ko, 1 p.).
- « Israël : La Cour suprême autorise la GPA pour les couples homosexuels et les hommes célibataires », Gènéthique, 28 février 2020.
Article archivé au format PDF (117 Ko, 1 p.).
- Glotain (Morgane), Omalek (Laure), Pilorge (Céline), « Au titre de la politique familiale, les dépenses sociales et fiscales liées aux enfants atteignent 4,7 % du PIB en 2017. Compte de l’enfance », Les Dossiers de la DREES, nº 50, 28 février 2020.
Le « compte de l’enfance » mesure les dépenses fiscales et sociales liées aux enfants au titre de la politique familiale. Actualisant et complétant la précédente étude publiée par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques en 2015, qui ne portait que sur les données de 2013, cette nouvelle édition présente les dépenses fiscales et sociales liées aux enfants pour six années, de 2012 à 2017.
Selon le périmètre retenu, les dépenses fiscales et sociales liées aux enfants sont évaluées entre 63 et 107 milliards d’euros pour 2017, soit entre 2,7 % et 4,7 % du produit intérieur brut, représentant entre 3 700 euros et 5 000 euros par an par enfant de moins de vingt et un ans. Ces dépenses sont en effet définies selon deux périmètres : un périmètre « cœur », retraçant l’ensemble des prestations qui n’existeraient pas s’il n’y avait pas d’enfant (allocations familiales, prestation d’accueil du jeune enfant, etc.), et un périmètre « étendu », incluant d’autres dispositifs sociaux-fiscaux, plus larges, de la politique familiale (droits familiaux de retraite, quotient familial pour le calcul de l’impôt sur le revenu, etc.).
Les dépenses fiscales et sociales liées aux enfants ont été globalement stables entre 2012 et 2017 mais elles recouvrent des évolutions contrastées. Le « cœur » des dépenses en faveur des enfants a augmenté en moyenne de 1,2 % par an en valeur. Cette évolution atone en volume masque un fort ralentissement des dépenses en 2014 et 2015, suivi d’une stabilité en 2016 et d’une légère accélération en 2017. Ce ralentissement s’explique notamment par les réformes des allocations familiales et de la prestation d’accueil du jeune enfant, qui se sont traduites par un ciblage accru de ces prestations vers les familles les plus modestes.
Sur un périmètre plus large, étendu notamment au quotient familial et aux suppléments familiaux de certaines prestations sociales, les dépenses liées aux enfants ont légèrement augmenté en valeur (+0,7 % par an en moyenne). Si les suppléments de prestations au titre des enfants (aides au logement, revenu de solidarité active, etc.) ont contribué positivement à la croissance, ils ont été plus que compensés par la contraction des dépenses liées au quotient familial : l’abaissement du plafonnement de cet avantage fiscal en 2013 puis 2014 en a en effet réduit l’ampleur, notamment chez les ménages les plus aisés. En intégrant l’évolution démographique, la dépense sociale moyenne par enfant s’est légèrement contractée entre 2012 et 2017 (–0,4 % par an en moyenne en volume).
Article archivé au format PDF (531 Ko, 46 p.).
- Rozenfeld (Olivier), « Peut-on ouvrir un plan d’épargne-retraite à un mineur ? », Le Monde, nº 23371, 29 février 2020, p. 21.
Article archivé au format PDF (1.65 Mo, 2 p.).
- Sindhu (Kunal K.), Adashi (Eli Y.), « Over-the-Counter Oral Contraceptives to Reduce Unintended Pregnancies », Journal of the American Medical Association, vol. 324, nº 10, 28 février 2020, pp. 939-940.
Article archivé au format PDF (52 Ko, 2 p.).
- Wang (Yafeng), et alii, « Sex differences in the association between marital status and the risk of cardiovascular, cancer, and all-cause mortality: a systematic review and meta-analysis of 7,881,040 individuals », Global Health Research and Policy, vol. 5, 28 février 2020, article 4.
Afin de déterminer s’il existe des différences entre les sexes dans la relation entre l’état matrimonial et les maladies cardiovasculaires, les maladies coronariennes, le cancer et la mortalité toutes causes confondues dans la population générale et explorer l’effet potentiel de l’âge, du lieu, de la durée de années de suivi et de publication de ces résultats, les auteurs de cette étude ont effectué une recherche systématique dans les bases de données Embase et PubMed depuis le début jusqu’en avril 2018 et examiné les références pour obtenir les risques relatifs spécifiques au sexe.
Vingt et une études portant sur 7 891 623 personnes et 1 888 752 décès ont été incluses dans cette méta-analyse. Comparativement aux personnes mariées, le fait d’être célibataire est significativement associé à la mortalité toutes causes confondues, par cancer, maladies cardiovasculaires et maladie coronarienne pour les deux sexes. L’association avec les maladies cardiovasculaires et la mortalité toutes causes confondues est cependant plus forte chez les hommes. Le fait d’être divorcé ou séparé est associé à un risque plus élevé de mortalité toutes causes confondues chez les hommes et à un risque plus élevé de cancer et de mortalité par maladies cardiovasculaires. Le rapport combiné pour les femmes par rapport aux hommes montre un risque de mortalité par accident vasculaire cérébral et de mortalité toutes causes confondues de 31 et 9 % plus élevé chez les hommes que chez les femmes.
Le fait d’être célibataire confère donc un risque plus élevé d’accident vasculaire cérébral et de mortalité toutes causes confondues chez les hommes que chez les femmes. De plus, les hommes divorcés ou séparés ont un risque plus élevé de mortalité par cancer et de mortalité par maladies cardiovasculaires. D’autres études sont nécessaires pour clarifier les mécanismes biologiques, comportementaux et/ou sociaux impliqués dans les différences entre les sexes par ces associations.
Article archivé au format PDF (1.64 Mo, 16 p.).