Communiqué de presse des Juristes pour l’enfance
Juristes pour l’enfance demande un entretien avec le secrétaire d’État Adrien Taquet sur le projet mille jours
Voici quelques semaines, le gouvernement a annoncé sa volonté de faire de la période des mille premiers jours de l’enfant une priorité de l’action publique.
Le but affiché est de développer une politique de soutien à la parentalité pendant cette période qui s’étend du quatrième mois de grossesse jusqu’aux deux ans de l’enfant.
Le contenu de cette politique fait actuellement l’objet de réflexions menées par dix-huit experts réunis en commission qui devront formuler une série de propositions sur les thèmes des recommandations de santé publique, de la construction d’un parcours du jeune parent, des modalités de détection et de traitement précoces des troubles du développement de l’enfant, des congés maternité, paternité et parental avec notamment la question de la place des pères durant les mille premiers jours, et enfin des modes de garde et des systèmes d’accueil du jeune enfant.
Parallèlement le secrétaire d’État rencontre depuis plusieurs semaines des députés, des services hospitaliers et des parents, afin qu’ils puissent faire part de leurs besoins, de leurs difficultés, de leurs suggestions.
À l’issue, devrait être construit un parcours mille jours pour soutenir les parents au quotidien. L’objectif affiché est de « faciliter l’accès des parents aux services de santé et de soins, de leur fournir une information fiable en termes de nutrition, d’améliorer les modes de garde, de proposer des congés parentaux adaptés aux besoins de chaque famille, de répondre rapidement à leurs interrogations lorsqu’ils en ont et de leur donner confiance en eux dans leur rôle de parents ».
Après nous être réjouis en janvier dernier de la création d’un secrétariat d’État à la protection de l’enfance, nous nous réjouissons de cette politique lancée par le gouvernement de tendre la main aux familles, et notamment à celles en plus grande difficulté.
Nous demandons au secrétaire d’État de nous recevoir pour lui apporter notre point de vue en qualité de juristes sur différents sujets liés à l’enfance et à la petite enfance.
Nous voulons en particulier aborder avec lui :
- le soutien aux parents dans l’éducation de leur enfant,
- les mesures qui pourraient accompagner le congé parental (comme la prise en charge de l’affiliation à une mutuelle en complément de l’allocation versée par la caisse d’allocations familiales),
- la place des écrans dans la petite enfance,
- la lutte contre les diverses formes de violence que peuvent subir des tout-petits, etc.
Nous souhaitons également l’interroger sur le caractère obligatoire ou incitatif des mesures qui seront mises en place.
Communiqué archivé au format PDF (118 Ko, 2 p.).