Question sur l’accès à l’apprentissage des jeunes de moins de seize ans

Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Sénat », nº 44 S (Q), 7 novembre 2019

Chaize (Patrick), Question écrite nº 13028 au ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse sur l’accès à l’apprentissage des jeunes de moins de seize ans [Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Sénat », nº 44 S (Q), 7 novembre 2019, p. 5589].

Patrick Chaize (© D.R.)

Patrick Chaize (© D.R.)

M. Patrick Chaize appelle l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse sur la réforme de la voie professionnelle et l’accès à l’apprentissage pour les jeunes de moins de 16 ans.

Depuis la rentrée scolaire 2019, le dispositif d’initiation aux métiers en alternance (Dima) et la 3ème « prépa-pro » ont été remplacés par la 3ème « prépa-métiers ».

Le dispositif Dima était proposé aux jeunes qui, au collège (sortie de classe de 4ème), souhaitaient découvrir les métiers. Chaque année, il conduisait plus de 2 000 d’entre eux vers la préparation d’un certificat d’aptitude professionnelle (CAP).

Il s’avère désormais que les places en « prépa-métiers » sont davantage destinées aux adolescents qui sont en mesure de s’orienter vers le baccalauréat. Elles les conduisent à préparer le diplôme national du brevet professionnel et à suivre les enseignements généraux nécessaires à la poursuite d’un cursus en baccalauréat. Logiquement, les places disponibles en « prépa-métiers » au collège sont donc proposées aux élèves en mesure d’accéder à ce type de parcours.

Celles et ceux qui s’orientaient dans le cadre du Dima ne trouvent aujourd’hui plus leur place dans les « prépa-métiers ». En effet, ils n’ont ni appétence pour les matières d’enseignement général ni souhait de poursuite en baccalauréat. La voie redoutable de la déscolarisation est à craindre pour ces élèves qui se trouvent dans l’obligation de poursuivre le cursus classique de la classe de 3ème.

Devant un tel contexte, il lui demande s’il envisage de mettre en œuvre un dispositif de substitution du Dima en offrant la possibilité, pour les jeunes de moins de 16 ans, d’intégrer les centres de formation d’apprentis (CFA), par convention éventuellement avec les collèges, afin qu’ils puissent s’engager dans un parcours de préparation à l’apprentissage dans ces établissements qui offrent une formation permettant d’acquérir un diplôme et une expérience favorisant l’insertion en entreprise.


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