Revue de presse du 25 juin 2019

Revue de presse














Libérer les femmesLa contraception est présentée depuis cinquante ans comme l’outil par excellence de l’émancipation des femmes. Sa promotion est continuelle, comme en témoigne encore une récente proposition de résolution au sein de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, intitulée « Autonomiser les femmes : promouvoir l’accès à la contraception en Europe » et émanant de députés membres du réseau européen de la Fédération internationale pour le planning familial.

Dans le cadre du débat sur cette proposition de résolution, nos camarades du European Centre for Law and Justice ont mené un questionnement avec une équipe de chercheurs, lesquels ont élaboré cette critique de la contraception, axée sur son efficacité et son impact – particulièrement pour l’environnement et la femme. Entre deux tiers et trois quarts des femmes faisant réaliser un avortement aujourd’hui sont sous contraception. Les trois pays européens ayant la plus forte couverture contraceptive – la Belgique (90,1 %), la France (90,1 %) et le Royaume-Uni (87,6 %) – figurent aussi parmi les pays d’Europe avec le taux d’avortement le plus élevé. C’est ce que l’on appelle le « paradoxe contraceptif » : s’il y a effectivement moins de grossesses « non prévues » proportionnellement au nombre de rapports sexuels, leur nombre reste élevé à cause de l’augmentation des rapports sexuels sans désir d’enfant et des failles de la contraception.

Au terme de ces recherches, plusieurs constats s’imposent :

  • la contraception a tout d’abord un impact sur la santé des femmes, qui deviennent dépendantes de produits chimiques et hormonaux artificiels, lesquels perturbent leur équilibre hormonal et causent des effets secondaires ;
  • la contraception est également une source de pollution pour l’environnement : les résidus de contraceptifs rejetés dans la nature propagent des hormones artificielles dans les écosystèmes, qui féminisent les individus mâles d’espèces aquatiques (poissons) ; cela détériore leur capacité à se reproduire et menace donc directement la pérennité de certaines espèces animales ;
  • la contraception artificielle a enfin – et surtout – un impact fort sur la relation entre les femmes et les hommes : elle déresponsabilise ces derniers vis-à-vis des enjeux de la procréation, dont les femmes seules assument la charge ; elle produit également une mentalité contraceptive qui dénature la sexualité.








Hervé Delaunay vs Jennifer Delaunay



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