Questions sur l’infertilité

Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Assemblée nationale », nº 27 A.N. (Q), 3 juillet 2018

Bazin (Thibault), question écrite nº 10292 à la ministre des Solidarités et de la Santé sur la recherche sur l’infertilité [Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Assemblée nationale », nº 27 A.N. (Q), 3 juillet 2018, p. 5735].

Thibault Bazin (© D.R.)

M. Thibault Bazin attire l’attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur le développement de l’infertilité. En effet, aujourd’hui, de 10 % à 15 % des couples en France rencontrent des difficultés à concevoir un enfant et consultent pour infertilité. L’INSERM révèle qu’en un demi-siècle, « la densité des spermatozoïdes aurait été diminuée de moitié chez les occidentaux ». Les scientifiques attribuent la croissance de l’infertilité à des facteurs environnementaux (pesticides et pollution) ou aux modes de vie (tabagisme, sédentarité…). Leurs hypothèses vont jusqu’à envisager qu’un couple sur cinq serait, à terme, concerné par la stérilité, contre un sur dix actuellement. L’augmentation de l’âge maternel au premier enfant aurait aussi un impact. Le recours à l’AMP donne de l’espoir à des couples, mais le parcours est contraignant et laisse près de la moitié des couples en échec. Il conviendrait donc de développer la recherche sur les causes de l’infertilité, sur les stratégies de prévention et de véritables traitements thérapeutiques. Il vient donc lui demander ce que le Gouvernement compte faire pour développer ces recherches indispensables et urgentes.


Beauvais (Valérie), question écrite nº 10291 à la ministre des Solidarités et de la Santé sur l’étude de l’infertilité [Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Assemblée nationale », nº 27 A.N. (Q), 3 juillet 2018, p. 5735].

Valérie Beauvais (© G. Garitan)

Valérie Beauvais (© G. Garitan)

Mme Valérie Beauvais attire l’attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur l’impérieuse nécessité de faire de l’infertilité une question prioritaire de santé publique. En effet, aujourd’hui, de 10 % à 15 % des couples en France rencontrent des difficultés à concevoir un enfant et consultent pour l’infertilité. Chaque année près de 25 000 enfants naissent par des techniques d’assistance médicale à la procréation (AMP) : 70 % par fécondation in vitro et 30 % par insémination. Si l’AMP donne espoir à des couples, le parcours est néanmoins contraignant et laisse près de la moitié des couples en échec. Des scientifiques s’alarment de l’augmentation du recours à l’AMP en Europe (cf. European journal of obstetrics and gynecology – 2017). Force est de constater que les techniques médicales de procréation assistée (insémination, FIV, ICSI, etc.) se sont développées au détriment de véritables recherches sur les causes de l’infertilité, sur les stratégies de prévention et de véritables traitements thérapeutiques. L’INSERM révèle qu’en un demi-siècle, « la densité de spermatozoïdes aurait été diminuée de moitié chez les occidentaux ». Les scientifiques attribuent la croissance de l’infertilité à des facteurs environnementaux (pesticides et pollution) ou aux modes de vie (tabagisme, sédentarité…). Cause aggravante, selon les épidémiologistes et démographes Henri Léridon et Rémy Slama, l’augmentation de l’âge maternel au premier enfant franchira bientôt, en France, la barre des trente ans ; leurs hypothèses vont jusqu’à envisager qu’un couple sur cinq serait, à terme, concerné par la stérilité, contre un sur dix actuellement. Par conséquent, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer si le Gouvernement entend engager une grande étude nationale visant à identifier toutes les causes de l’explosion de l’infertilité, en France, et à recenser tous les moyens permettant de la prévenir.


Bru (Vincent), question écrite nº 10290 à la ministre des Solidarités et de la Santé sur l’infertilité [Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Assemblée nationale », nº 27 A.N. (Q), 3 juillet 2018, p. 5734].

Vincent Bru (© Antoine Lamielle)

Vincent Bru (© Antoine Lamielle)

M. Vincent Bru attire l’attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur une question qui lui semble aujourd’hui nécessaire de poser, alors que le débat public sur l’extension de la PMA et la reconnaissance de la GPA s’est immiscé dans la société civile et institutionnelle. Il y a, derrière ces sujets, une préoccupation de santé publique occultée qui devrait pourtant devenir une priorité : l’infertilité. Aujourd’hui, en France, c’est 10 % à 15 % des couples qui consultent après d’interminables difficultés à concevoir, souffrant ainsi de problèmes d’infertilité. Il faut rappeler aussi que chaque année, ce ne sont pas moins de 22 000 enfants qui naissent pas techniques d’assistance médicale à la procréation (AMP) : 70 % par fécondation in vitro (FIV) et 30 % par insémination. Mais l’AMP, même si elle constitue une méthode porteuse d’espoir pour ces couples, n’en reste pas moins contraignante et ne jouit pas d’une réussite totale, laissant ainsi plus de la moitié des couples en échec. Le développement des récentes techniques médicales de procréation assistée (insémination, FIV, ICSI et autres) a éclipsé du champ la mise en œuvre de véritables recherches sur les causes de l’infertilité, leur prévention et leur traitement. L’INSERM a récemment déclaré qu’en l’espace d’un demi-siècle : « la densité des spermatozoïdes aurait diminué de moitié chez occidentaux ». D’après les études scientifiques, la fertilité se serait accrue du fait des modes de vie moderne (tabagisme, sédentarité), mais aussi par des facteurs environnementaux (pollution, pesticides). De plus, le taux de fertilité est actuellement d’un couple sur dix, et l’INSERM envisage qu’à terme, ce chiffre augmentera à un couple sur cinq. Ainsi, il lui demande d’envisager une grande étude nationale afin d’identifier toutes les causes de l’accroissement de l’infertilité en France et de recenser tous les moyens pour la prévenir.


Lacroute (Valérie), question écrite nº 10296 à la ministre des Solidarités et de la Santé sur la procréation médicalement assistée et l’infertilité [Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Assemblée nationale », nº 27 A.N. (Q), 3 juillet 2018, p. 5736].

Valérie Lacroute (© D.R.)

Valérie Lacroute (© D.R.)

Mme Valérie Lacroute attire l’attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur l’impérieuse nécessité de faire de l’infertilité une question prioritaire de santé publique. En effet, aujourd’hui, de 10 % à 15 % des couples en France rencontrent des difficultés à concevoir un enfant et consultent pour infertilité. Chaque année près de 25 000 enfants naissent par les techniques d’assistance médicale à la procréation (AMP) : 70 % par fécondation in vitro et 30 % par insémination. Si l’AMP donne de l’espoir à des couples, le parcours est néanmoins contraignant et laisse près de la moitié des couples en échec. Des scientifiques s’alarment de l’augmentation du recours à l’AMP en Europe (cf. European Journal of Obstetrics and Gynecology – 2017). Force est de constater que les techniques médicales de procréation assistée (Insémination, FIV, ICSI, etc.) se sont développées au détriment de véritables recherches sur les causes de l’infertilité, sur les stratégies de prévention et de véritables traitements thérapeutiques. L’INSERM révèle qu’en un demi-siècle, « la densité des spermatozoïdes aurait été diminuée de moitié chez les occidentaux ». Les scientifiques attribuent la croissance de l’infertilité à des facteurs environnementaux (pesticides et pollution) ou aux modes de vie (tabagisme, sédentarité…). Cause aggravante, selon les épidémiologistes et démographes Henri Léridon et Rémy Slama, l’augmentation de l’âge maternel au premier enfant franchira bientôt, en France, la barre des trente ans ; leurs hypothèses vont jusqu’à envisager qu’un couple sur cinq serait, à terme, concerné par la stérilité, contre un sur dix actuellement. Par conséquent, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer si elle entend engager une grande étude nationale visant à identifier toutes les causes de l’explosion de l’infertilité en France et à recenser tous les moyens permettant de la prévenir.


Pauget (Éric), question écrite nº 10293 à la ministre des Solidarités et de la Santé sur la lutte contre l’infertilité [Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Assemblée nationale », nº 27 A.N. (Q), 3 juillet 2018, p. 5734].

Éric Pauget (© Jean-Luc Hauser)

Éric Pauget (© Jean-Luc Hauser)

M. Éric Pauget appelle l’attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur l’impérieuse nécessité de faire de l’infertilité une question prioritaire de santé publique. En effet, aujourd’hui, de 10 à 15 % des couples en France rencontrent des difficultés à concevoir un enfant et consultent pour infertilité. Chaque année, près de 25 000 enfants naissent par des techniques d’assistance médicale à la procréation (AMP). Si l’AMP donne de l’espoir, le parcours est néanmoins contraignant et laisse près de la moitié des couples en échec. Les techniques médicales de procréation assistée se sont développées au détriment de véritables recherches sur les causes et la prévention de l’infertilité, ainsi que sur les traitements possibles. Les scientifiques attribuent la croissance de l’infertilité notamment à des facteurs environnementaux (pesticides, pollution) ou aux modes de vie (tabagisme, sédentarité). Aussi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer si elle entend engager une grande étude nationale visant à identifier toutes les causes de l’explosion de l’infertilité en France et à recenser tous les moyens permettant de la prévenir.


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