Latombe (Philippe), Question écrite nº 9210 au ministre de l’éducation nationale sur les congés scolaires et le droit de visite et d’hébergement [Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Assemblée nationale », nº 24 A.N. (Q), 12 juin 2018, p. 4918].
M. Philippe Latombe attire l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale sur l’utilité de clarifier le statut des jours, voire des semaines, pendant lesquels les élèves ne viennent plus en cours parce que leur établissement scolaire, notamment quand il est centre d’examen, les a libérés avant la date officielle des congés scolaires. Certains parents qui ne bénéficient que du régime de garde classique (un weekend sur deux et la moitié des vacances) voudraient pouvoir être autorisés à intégrer la moitié de ces jours supplémentaires à leur droit de visite et d’hébergement. Ils se heurtent alors au refus des juges aux affaires familiales qui refusent de considérer qu’il s’agit bien là de vacances scolaires. Or, selon l’article 2 de l’arrêté du 17 juillet 2017 du ministère de l’éducation nationale qui fixe les dates de vacances scolaires pour l’année 2018-2019 (ce principe permanent est rappelé dans tous les arrêtés de même objet), « L’année scolaire s’étend du jour de la rentrée des élèves au jour précédant la rentrée suivante ». Autrement dit, l’année scolaire est une succession de périodes de classe et de périodes de congés jusqu’à la nouvelle rentrée. Par conséquent, durant l’année scolaire, quand les élèves ne sont pas en classe, ils sont en congés scolaires. Il découle donc de ce principe que, lorsque la fin des cours est officiellement prononcée par le chef d’établissement (conseils de classes achevés, élèves libérés), les enfants ne sont plus en classe et se retrouvent de facto en congés scolaires. Il lui demande s’il lui serait possible de formaliser, de la façon qui lui semblera la plus opportune, en coordination avec le ministère de la justice, le fait que ces jours, voire ces semaines ont bien le statut de congés scolaires, et de contribuer ainsi à ce que le parent qui s’est vu attribuer le mode de garde le plus défavorable puisse passer un peu plus de temps avec son enfant, ce qui ne peut être que bénéfique pour l’équilibre de ce dernier.
Question archivée au format PDF (213 Ko, 2 p.).