À l’initiative de Marie-George Buffet et Huguette Bello, et soutenue pas les autres députés du groupe de la Gauche démocrate et républicaine, une proposition de loi (nº 586), visant à lutter contre la précarité professionnelle des femmes, a été déposée aujourd’hui à l’Assemblée nationale.
L’exposé des motifs aligne les habituels poncifs féministes sur les inégalités salariales entre les femmes et les hommes, présentées comme autant d’injustices. Sur le fond, la proposition de loi « entend encadrer le temps partiel imposé, qui demeure une cause importante de persistance des inégalités salariales entre les femmes et les hommes, et une source de précarité professionnelle pour les femmes salariées ». On est prié d’admettre sans discuter le postulat selon lequel le travail à temps partiel serait par nature « imposé ». Entre autres inconséquences économiques et sociales, la réforme proposée du code de la sécurité sociale et du code du travail pénalisera tant les femmes que les hommes qui ont choisi, souvent pour des raisons familiales, de travailler à temps partiel. Manifestement, les signataires ne peuvent concevoir d’autre voie d’épanouissement pour l’être humain que l’asservissement salarié au profit du grand capital…
Proposition de loi archivée au format PDF (40 Ko, 8 p.).