Lorsque les conditions matérielles et affectives sont réunies, il est systématiquement constaté une amélioration de la qualité de vie des enfants de parents séparés [1] avec notamment de meilleurs résultats scolaires [2] lorsqu’ils sont en garde alternée. Cette qualité de vie profite également aux deux parents qui partagent les tâches parentales ensemble de façon équilibrée. Il en découle une meilleure disponibilité professionnelle, notamment pour les femmes, et une meilleure disponibilité des deux parents pour leurs enfants. Aussi, lorsque les conditions matérielles et affectives sont réunies et dès lors qu’un des parents souhaite la garde alternée, un magistrat des affaires familiales ne devrait pas pouvoir refuser à un enfant de continuer à être éduqué et aimé par ses parents, de manière équilibrée, sans que ce soit pour une raison grave qu’il doit expliquer en détail.
Notes
- Warshak (Richard Ades), « Social science and parenting plans for young children: A consensus report », Psychology, Public Policy, and Law, Vol. 20, nº 1, février 2014, pp. 46-67.
- Cretin (Laurette), « Les familles monoparentales et l’école : un plus grand risque d’échec au collège ? », Éducation & formations, nº 82, décembre 2012, pp. 51-66 (format PDF, 244 Ko, 16 p.).