Revue de presse du 1er septembre 2017

Revue de presse

  • Alouti (Feriel), « Rendre la ville aux femmes », Le Monde Idées, nº 22593, 2 septembre 2017, p. 6.

  • Collas (Aurélie), « École. Un débat de taille », Le Monde Idées, nº 22593, 2 septembre 2017, pp. 1, 4-5.

Étude nationale sur les morts violentes au sein du couple 2016Pour la onzième année consécutive, la Délégation aux victimes, structure commune à la police et à la gendarmerie nationales, en charge notamment du suivi de la thématique des violences intra-familiales, a recensé pour le ministère de l’Intérieur les morts violentes survenues au sein du couple.

138 personnes sont décédées en France au cours de l’année 2016, victimes de la violence de leur partenaire ou ex-partenaire (amant, conjoint, concubin, pacsé, petit ami), contre 143 en 2014 et 136 en 2015 : 109 femmes ont été victimes de leur compagnon ou ex-compagnon, 28 hommes victimes de leur compagne ou ex-compagne, et 1 homme victime de son compagnon.

Les mineurs sont également victimes de la violence au sein du couple : 9 mineurs ont été tués par leur père en même temps que leur mère, 16 enfants ont été témoins des scènes de crime, 16 enfants ont été tués en raison de conflits de couple sans qu’un parent soit tué.

Non comptabilisés dans l’étude nationale, s’ajoutent 19 homicides (commis sur 14 femmes et 5 hommes) au sein de couples « non officiels » (amant, maîtresse, petit ami ou relation épisodique).

Le nombre de décès augmente encore quand on y ajoute les homicides de victimes collatérales et les suicides des auteurs : il s’élève alors au total à 196 personnes en 2016, soit 4 de moins qu’en 2015 (200).

Dans 80 % des cas, les auteurs de ces homicides sont des hommes. Près de 37 % des auteurs étaient déjà connus des services de gendarmerie ou de police.

Pour les femmes, la dispute reste la principale cause du passage à l’acte. Vivant le plus souvent en concubinage, elles commettent le crime à domicile, sans préméditation, avec une arme blanche. Sur les 28 femmes auteurs d’homicide commis sur des hommes, 17 d’entre elles étaient victimes de violence de la part de leur partenaire.

Pour les hommes, le refus de la séparation, en cours ou passée, reste la principale cause du passage à l’acte. Suivent la dispute, la jalousie, la dépression ou la folie, la maladie de la victime, les difficultés financières. 26 agresseurs ont entre 41 et 50 ans, 23 ont entre 51 et 60 ans, 20 entre 61 et 70 ans. Le plus souvent mariés, ils commettent le crime à domicile, sans préméditation, avec une arme à feu. 5 d’entre eux avaient subi des violences de leur partenaire féminine. Sans aucunement chercher à excuser des actes criminels, mais en essayant de comprendre comment un être humain peut devenir meurtrier, on peut penser qu’une partie notable de ces violences résulte directement de décisions iniques d’un système judiciaire aveugle qui semble prendre un malin plaisir à priver chaque année de nombreux pères de leurs enfants…

Dans 60 % des cas, aucune substance susceptible d’altérer le discernement de l’auteur et de la victime au moment des faits n’a été trouvée. Dans 22 % des affaires, la présence d’alcool dans le sang a été constatée.

Les morts violentes au sein du couple 2016


  • Collectif, Parental Alienation International, vol. 2, nº 5, 1er septembre 2017.

Francesco Arcuri vs Juana Rivas

On a placé dans cette rubrique des articles relatifs à une affaire similaire se déroulant dans la ville andalouse d’Archidona, où une autre mégère, Carmen Palomino Astorga, a soustrait deux fillettes à l’affection de leur père. Il est possible que le vedettariat accordé à Juana Rivas par les médias espagnols fasse encore d’autres émules…

















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