Revue de presse du 26 juin 2017

Revue de presse




Commentant la crise démographique subie par l’Union européenne, dont la fécondité était de 1,58 enfant par femme en 2015, le démographe Gérard-François Dumont rappelle l’impact décisif des politiques familiales sur la démographie et souligne que « la situation de la France, qui était relativement bonne en Europe, s’est dégradée ces dernières années parce qu’on a commencé de raboter la politique familiale ». Or, déplore-t-il, « on ne voit pas dans les programmes politiques le souci de remettre en place la politique familiale telle qu’elle existait il y a encore quelques années ».






Études & Résultats, nº 1013, 26 juin 2017

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques a rendu public aujourd’hui les chiffres de l’avortement en France pour 2016 : 211 900 avortements y ont été réalisés, dont 197 800 en métropole. L’auteur de l’étude constate que « chaque année, on compte environ une IVG pour un peu moins de quatre naissances », précisant que leur nombre « varie d’un mois à l’autre » et qu’elles sont plus nombreuses « en début d’année ». Leur nombre est en légère baisse pour la troisième année consécutive (219 000 avortements avaient été dénombrés en 2015).

Le taux de recours est de 13,9 avortements pour mille femmes âgées de quinze à quarante-neuf ans en métropole et de 25,2 dans les départements et régions d’outre-mer. Les femmes de vingt à vingt-quatre ans restent les plus concernées, avec un taux de vingt-six avortements pour mille femmes. Les taux continuent de décroître chez les moins de vingt ans, atteignant 6,7 recours pour mille femmes parmi les quinze à dix-sept ans et 17,8 parmi les dix-huit à dix-neuf ans. L’indice conjoncturel d’avortement s’établit à 0,52 avortements par femme en 2016.

Les écarts régionaux perdurent, les recours allant du simple au double selon les régions : de 10,3 avortements pour mille femmes en Pays de la Loire à 20,1 avortements en Provence-Alpes-Côte d’Azur et plus de vingt-cinq avortements dans les départements et régions d’outre-mer.

Le nombre d’avortements réalisés en dehors d’une structure hospitalière augmente : 34 700 en métropole et 3 500 dans les départements et régions d’outre-mer, soit 18 % du total des avortements, comme en 2015. Les interruptions volontaires de grossesse médicamenteuses sont privilégiées : à l’hôpital, la part des interruptions volontaires de grossesse instrumentales continue de décroître et s’élève à 44 %.

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