- « Toujours des millions de mal-logés », La République des Pyrénées, nº 21956, 1er février 2017, p. 37.
Article archivé au format PDF (540 Ko, 2 p.).
- Droujinina (Marina), « Inde : “Promouvoir la joie de l’amour dans nos familles”, par le card. Baldisseri », Zenit, 1er février 2017.
Article archivé au format PDF (26 Ko, 1 p.).
- Houchet-Tran (Noémie), Roussel (Claire), « L’état du droit en France quant aux conflits de juridiction et de lois relatifs aux régimes matrimoniaux », Village de la Justice, 1er février 2017.
Article archivé au format PDF (53 Ko, 5 p.).
- Jova (Pierre), Pasquier (Antoine), Pruvot (Samuel), « Jean-Luc Mélenchon : “Je suis de culture catholique, je connais la maison !” », Famille chrétienne, 1er février 2017.
En ces temps de campagne électorale, il nous paraît nécessaire d’attirer l’attention de nos lecteurs sur la position de Jean-Luc Mélenchon quant au rôle du père. On sait que le candidat du mouvement La France insoumise a lui-même été victime du divorce de ses parents en 1960. Élevé ensuite par sa mère, il a épousé Bernadette Abriel en 1969, avec qui il a eu une fille (Maryline, née en 1974) et dont il a divorcé au milieu des années 1990. Sans doute ces deux traumatismes familiaux ont-ils laissé des séquelles. Quoi qu’il en soit, voici ce qu’il a répondu aux journalistes de l’hebdomadaire Famille chrétienne :
« […] Effacer la filiation d’un enfant, le priver de son père ou de sa mère, est néfaste pour lui !
« Je l’entends. Mais j’y oppose un autre regard fondé sur la compassion. C’est la vie qui m’a amené à trancher ces questions délicates. J’ai été membre de la commission d’adoption d’un Conseil général, j’en ai démissionné parce que je ne me sentais pas capable de refuser un enfant à l’un des demandeurs. Autre exemple plus rude : la question de l’accès aux origines. J’y suis opposé. C’est une brutalité inouïe d’imposer à une femme de confirmer son choix d’abandon des décennies plus tard, alors qu’elle a eu le courage de mener sa grossesse à terme et de mettre cet enfant au monde. Au total je ne suis donc pas sûr que la question de l’effacement de la filiation soit si décisive. Tout le monde se sait né d’une femme. La présence des modèles masculins est évidemment un besoin pour la construction de soi. Mais on y répond facilement par la présence des hommes de sa parentèle ou de son entourage. »
Étrangement, ce passage ne se trouve que dans la version de l’interview publiée sur le site internet de l’hebdomadaire, et pas dans la version imprimée qui sera diffusée samedi prochain. Nous mettons les deux versions à la disposition de nos lecteurs :
Article archivé (version internet) au format PDF (120 Ko, 4 p.).
Article archivé (version imprimée) au format PDF (1.61 Mo, 6 p.).