Communiqué de presse du Groupe d’études sur les sexismes
Le nouveau Ministère « des droits des femmes » est discriminatoire : les « droits » s’appliquent à toutes les personnes.
Suite au récent remaniement ministériel, le Groupe d’études sur les sexismes proteste contre la reconduction d’une instance gouvernementale sexuée, dite « des droits des femmes », rattachée désormais au Ministère de la famille, qui existait précédemment sous la forme d’un secrétariat d’État.
En effet, et par définition, dans une société républicaine, les instances gouvernementales ne peuvent opérer de différence en fonction du sexe, laquelle conduit inéluctablement à des politiques discriminatoires.
C’est pourtant ce qui va se passer avec la nouvelle instance, comme cela s’est passé avec les précédentes. Sous couvert de « droits des femmes » seront menées des actions de lutte contre les violences excluant les hommes victimes, des actions de promotion professionnelle excluant les hommes en difficulté, des actions en faveur du handicap féminin excluant le handicap masculin, des actions de sensibilisation au sexisme ne prenant pas en compte la misandrie, etc.
Ces actions n’ont pas une incidence marginale, puisqu’elles sont menées en collaboration et avec les moyens de l’ensemble des ministères.
Le Groupe d’études sur les sexismes appelle, une fois de plus, à la désexuation de toutes les instances gouvernementales, et au respect des droits des personnes indépendamment de leur sexe.
Groupe d’études sur les sexismes
23b allée des Platanes
69500 BRON
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Communiqué archivé au format PDF (95 Ko, 1 p.).