Chantrel (Yan), question écrite nº 27208 au ministre de l’Europe et des Affaires étrangères sur la lutte contre les violences sexistes et sexuelles par les consulats de France à l’étranger [Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Sénat », nº 10 S (Q), 10 mars 2022, p. 1251].
M. Yan Chantrel interroge M. le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères sur les moyens engagés par le ministère dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles dont sont victimes les Françaises établies hors de France.
Alors que le nombre de cas de violences faites aux femmes établies hors de France signalés au ministère de l’Europe et des affaires étrangères a connu une forte augmentation depuis le début de la crise sanitaire, il lui demande quelles mesures ont été prises pour répondre aux inquiétudes soulevées dans le rapport d’information du Sénat « Violences envers les femmes et les enfants : un confinement sans fin » de juillet 2020, concernant la situation spécifique des Françaises qui résident à l’étranger.
En particulier, il lui demande pourquoi les postes consulaires n’ont toujours pas mis en ligne sur leur site internet une rubrique spécifiquement dédiée à l’information des victimes de violences intrafamiliales avec toutes les coordonnées utiles.
Sur ce point, il lui demande aussi où en est l’actualisation, pays par pays, de l’annuaire des structures locales susceptibles d’accueillir nos ressortissantes victimes de violences et en situation de détresse, et quand cet annuaire pourra être consulté en ligne par nos compatriotes.
Il lui demande aussi quelle formation est prodiguée aux agents et agentes consulaires, avant leur départ en poste, pour les préparer à l’accueil de femmes victimes de violence.
Il lui demande aussi quelles données chiffées permettant d’évaluer leur efficacité sont disponibles sur le recours depuis l’étranger au numéro d’urgence d’aide aux victimes piloté par l’association France Victimes, et sur la coopération avec les associations Voix de femmes et PHARE concernant la proposition de places dans un hébergement ou de suivi psychologique à nos compatriotes victimes de violences à l’étranger, lors de leur retour en France.
Enfin, il lui demande pourquoi aussi peu d’informations sur les problématiques locales en lien avec la vie conjugale et familiale et la situation des femmes figurent dans les dossiers pays de l’expatriation du site du ministère.
Question archivée au format PDF (131 Ko, 2 p.).