Question sur l’inefficacité de la circulaire sur l’écriture inclusive

Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Sénat », nº 31 S (Q), 3 mars 2022

Mizzon (Jean-Marie), question écrite nº 27009 au ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports sur l’inefficacité de la circulaire sur l’écriture inclusive [Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Sénat », nº 9 S (Q), 3 mars 2022, p. 1075].

Jean-Marie Mizzon (D.R.)

Jean-Marie Mizzon (D.R.)

M. Jean-Marie Mizzon interroge M. le ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports sur l’inefficacité flagrante dont fait preuve la circulaire relative à l’écriture inclusive.

La langue française est partie intégrante de notre patrimoine. Elle est ancienne mais a continûment évoluée. Ses racines latines lui confèrent effectivement une solidité qui lui ont permis de traverser les siècles et de résister aux anglicismes et autre novlangue sans pour autant se figer.

Elle a une valeur inestimable en ce qu’elle permet de traduire une pensée et des idées originales qui ont éclairé le monde, lui conférant ainsi une portée universaliste.

Or, contre toute attente, absurdement, ce trésor national fait d’équilibre et de justesse subit une attaque des plus révoltantes : la langue française qui a deux genres : le masculin et le féminin, le masculin ayant valeur générique et renvoyant à l’universel, serait sexiste en ce que le masculin dans son acception neutre « invisibiliserait » les femmes !

Il faudrait donc, selon un modèle venu d’outre-Atlantique, adopter l’écriture inclusive dont la définition est un salmigondis des plus édifiants puisqu’il s’agit d’un « ensemble d’attentions graphiques et syntaxiques permettant d’assurer une égalité des représentations entre les hommes et les femmes ».

Comment peut-on décemment proférer de telles insanités ! La langue inclusive est un non-sens. Elle est la manifestation d’une idéologie revendicative et victimaire qui serait hautement risible si elle n’avait pour effet de rendre plus complexe l’apprentissage de la lecture et de l’écriture déjà si difficile pour nombre d’enfants.

Preuve de sa dangerosité, cette écriture en morse est objet d’une circulaire du ministère de l’éducation nationale qui en proscrit l’usage. Pourtant, en dépit de cette circulaire, l’écriture inclusive ne cesse de se répandre. Cet outil n’est donc pas le bon ! C’est la raison pour laquelle il lui demande ce qu’il attend pour en changer tant il y a urgence à agir.


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