Communiqué de presse d’Alliance Vita
Alliance Vita, avec les vingt-deux associations réunies au sein de Marchons Enfants !, sera mobilisée dans soixante et une villes, le samedi 10 octobre, pour défendre les droits des plus fragiles et manifester son opposition au projet de loi bioéthique.
Alliance Vita a dénoncé, à chaque étape du processus législatif, les graves dérives de cette loi :
- dérégulation de la procréation médicalement assistée,
- bouleversement de la filiation,
- sélection accrue des enfants avant la naissance,
- manipulation extrême des embryons humains aboutissant à la création d’embryons chimères mélangeant des embryons animaux et des cellules souches humaines,
- création d’embryons génétiquement modifiés.
Ce projet de loi passe à côté de trois grandes urgences :
- la véritable lutte contre l’infertilité
- l’arrêt de l’engrenage eugéniste
- le respect de l’intégrité humaine.
Pour Caroline Roux, déléguée générale adjointe d’Alliance Vita :
« Nous sommes à quelques semaines de l’examen du projet de loi bioéthique par le Sénat, dont la moitié des membres a été renouvelée fin septembre. Nous voulons alerter les citoyens et les sénateurs sur les dérives de ce texte qui met gravement en danger les droits de l’enfant, avec la procréation médicalement assistée sans père, ouvre la voie au marché de la procréation et à un eugénisme grandissant. Il porte également atteinte à l’intégrité humaine, entrant en contradiction avec les impératifs écologiques qui nous concernent tous. Le projet de loi a été adopté en seconde lecture par les députés, au forcing, fin juillet, en plein été, privant les Français de toute expression démocratique. Cette situation est d’autant plus critique que de nouvelles injustices ont été introduites, par surprise et sans débat. Le rajout du critère “psychosocial” pour avoir recours à des avortements tardifs pendant les neuf mois de grossesse a créé un électrochoc chez des personnes de toutes sensibilités. Ce qui restait de la protection de l’être humain est en péril si cette loi est votée. C’est la raison de notre mobilisation déterminée pour défendre les droits des plus fragiles. »
À Paris, la manifestation aura lieu à partir de 15 heures, place Vendôme.
Communiqué archivé au format PDF (220 Ko, 2 p.).