Communiqué de presse du Groupe d’études sur les sexismes
Le Groupe d’études sur les sexismes (GES) se félicite de la décision de faire passer en juillet 2021 le congé paternité de quatorze à vingt-huit jours, mesure qui figurait déjà dans son propre programme.
Ce doublement est d’une importance capitale : les premiers jours sont ceux qui permettent à l’enfant, englué dans le cocon maternel, de découvrir qu’il a deux parents, et au père de commencer le travail de séparation de l’enfant d’avec la mère. Cela est déterminant pour le reste de sa vie car, comme le disait Guy Corneau, « père manquant, fils manqué ».
Une partie de sept jours serait obligatoire, ce qui peut poser des problèmes économiques. Mais l’enjeu est fondamental, et doit balayer cette objection.
Cela dit, il ne doit s’agir que d’une nouvelle étape, et le congé a vocation à s’élargir encore.
- Groupe d’études sur les sexismes
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Communiqué archivé au format PDF (80 Ko, 1 p.).