Revue de presse du 22 juin 2020

Revue de presse






  • Collectif, « Il faut compter les femmes pour qu’elles comptent dans les médias », Le Monde, nº 23468, 23 juin 2020, p. 34.










Les spécialistes du comportement et des sciences sociales ont identifié de nombreux prédicteurs non biologiques de la mortalité. Une limitation importante de la plupart de ces recherches est cependant que les facteurs de risque ne sont pas étudiés en comparaison les uns avec les autres ou dans différents domaines de recherche. On ne sait donc toujours pas quels facteurs doivent être prioritaires pour les interventions et les politiques visant à réduire le risque de mortalité. La présente étude a comparons cinquante-sept facteurs dans un cadre multidisciplinaire : des expériences psychosociales et socio-économiques défavorables pendant l’enfance, des conditions socio-économiques, des comportements de santé, des liens sociaux, des caractéristiques psychologiques et des expériences défavorables à l’âge adulte. Menée à partir des données de la Health and Retirement Study, l’étude a porté sur 13 611 adultes âgés de cinquante-deux à cent quatre ans (âge moyen : 69,3 ans). Les chercheurs ont utilisé différentes méthodes statistiques pour identifier les principaux prédicteurs de mortalité sur six ans de suivi. Outre les facteurs de risque comportementaux bien établis que sont l’abus d’alcool, le manque d’activité physique et le tabagisme, les résultats de l’étude montrent que les facteurs économiques (chômage, difficultés financières récentes, etc.), psychologiques (affectivité négative, etc.) et sociaux (divorce, enfance difficile, etc.) figurent également parmi les prédicteurs les plus puissants de la mortalité chez les adultes américains. La force de ces prédicteurs devrait être utilisée pour guider de futures études transdisciplinaires ainsi que des intervention dans les domaines de l’économie, de l’épidémiologie, de la médecine, de la psychologie et de la sociologie, afin de comprendre comment les modifications de ces facteurs pourraient influer sur le risque de mortalité individuelle.


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