Communiqué de presse des Associations familiales catholiques
Depuis lundi, pour éviter la propagation du Covid-19, les Français sont tenus de rester à leur domicile. Plusieurs générations se sont ainsi retrouvées pour vivre ensemble, sans doute pour plusieurs semaines : parents, enfants et parfois grands-parents.
Tout naturellement, la famille s’affirme comme le lieu d’une solidarité de proximité vitale. Dans ce contexte, ceux qui sont riches de relation seront ceux qui pourront se préoccuper des personnes seules, particulièrement démunies dans l’épreuve que nous traversons.
Lorsque toute personne risque d’être contaminée par le virus ou suspecte de le transmettre aux autres, c’est principalement la famille – à l’exception des soignants – qui veille sur la sécurité de ses membres et accepte sans hésiter le risque que l’autre représente.
Dans une époque où la famille tend à être déconstruite (« Votre problème, c’est que vous croyez qu’un père est forcément un mâle », Emmanuel Macron à Pascale Morinière le 26 janvier 2020), les Associations familiales catholiques constatent que c’est bien vers cette cellule de base de la société que les Français se sont spontanément tournés pour trouver du réconfort.
À l’issue de cette crise aux conséquences humaines et économiques dramatiques mais pour le moment incalculables, ce sera à nouveau vers la solidarité familiale que se tourneront ceux qui seront en difficulté.
Loin du mirage de l’émancipation individualiste post-moderne, les Associations familiales catholiques redisent avec force l’absolue nécessité de prendre soin, à travers les politiques publiques, de ce maillage relationnel élémentaire qu’est la famille. Dans les prochains jours, elles feront des propositions aux familles pour vivre ce temps de confinement le plus sereinement possible.
Communiqué archivé au format PDF (582 Ko, 1 p.).