Revue de presse du 6 mars 2020

« Gibraltar set to vote to ease abortion laws although divisions emerge », The Local, 6 mars 2020.

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« More than 600,000 abortions per year in 4 European countries », Evangelical Focus, 6 mars 2020.

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Bentoudja (Laïla), Razafindranovona (Tiaray), « Être parent : des cadres aux ouvrières, plus de conséquences sur l’emploi des femmes », Insee Première, nº 1795, 6 mars 2020.

Les femmes ayant des responsabilités familiales étaient moins souvent en emploi que les autres en France en 2018, l’écart étant particulièrement marqué parmi les ouvrières. Le taux d’emploi des hommes ayant des responsabilités familiales était à l’inverse plus élevé.

Les femmes ayant une activité professionnelle ont déclaré deux fois plus souvent que les hommes qu’être parent avait des conséquences sur leur situation professionnelle, ces conséquences concernant principalement l’organisation des journées de travail et le temps de travail, principaux leviers pour faciliter l’organisation de la vie des familles. Les femmes cadres réduisent plus souvent que les autres salariées leur temps de travail pour s’occuper de leurs enfants. Femmes et hommes ressentent cependant autant de difficultés à concilier vie familiale et vie professionnelle, les difficultés étant plus importantes pour les cadres – femmes comme hommes – du fait de leurs longues journées de travail.

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Bossuet (Charlotte), « Rien de neuf sur les violences conjugales », Le Monde, nº 23377, 7 mars 2020, p. 28.

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Collectif, Filles et garçons sur le chemin de l’égalité, de l’école à l’enseignement supérieur, Paris, Ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, 6 mars 2020.

Cette publication réunit une série de données statistiques sur la réussite comparée des filles et des garçons depuis l’école jusqu’à l’entrée dans la vie active. Elle met en évidence des différences selon les sexes quant au choix d’orientation, au parcours, à la poursuite d’études et à la réussite des jeunes, qui auront des incidences sur l’insertion dans l’emploi et les salaire.

Les filles réussissent mieux à l’école. Elles ont notamment de meilleurs résultats en français – l’évaluation internationale PISA de 2018 a montré que les filles de quinze ans sont partout plus nombreuses en proportion à maîtriser l’écrit. Elles sont également plus nombreuses à accéder au baccalauréat : la proportion de bachelières dans une génération s’élevait en 2018 à 85,9 % et celle des bacheliers à 75,8 %, soit un écart de 10,1 points en faveur des filles.

D’un meilleur niveau scolaire, les filles s’orientent davantage vers l’enseignement général et technologique que les garçons. Pour autant, elles sont moins nombreuses en proportion à s’orienter dans les filières scientifiques. 41,9 % des élèves en terminales scientifiques (S, ST2ID et STL) étaient des filles en 2018, contre 33 % en 1994. Les différences sont plus nettes dans l’enseignement supérieur parmi les diplômés scientifiques : 28,1 % des ingénieurs étaient des femmes en 2017, et ce taux était de 40,6 % parmi les docteurs en sciences.

La mixité est rarement atteinte dans l’enseignement professionnel, tant dans les domaines de la production – 15 % des apprentis ou élèves sont des filles – que dans les domaines des services, où les filles sont majoritaires (65 %).

La réussite scolaire des filles ne se traduit cependant pas systématiquement par une meilleure insertion professionnelle. À la sortie des formations professionnelles, les filles s’insèrent aussi bien en emploi que les garçons dans les domaines des services, mais pas dans les domaines de la production. À la sortie de l’université, les filles s’insèrent aussi bien dans le marché du travail que les garçons, mais n’ont ni le même niveau de qualification, ni le même salaire.

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