Revue de presse du 12 février 2020

Revue de presse


  • « Le congé de deuil repensé », CNEWS, nº 2528, 12 février 2020, p. 10.

CNEWS, nº 2528, 12 février 2020, p. 10



  • « Mort de Vanille : la mère mise en examen pour meurtre », CNEWS, nº 2528, 12 février 2020, p. 10.

CNEWS, nº 2528, 12 février 2020, p. 10


  • « Un papa poule enchanteur », CNEWS, nº 2528, 12 février 2020, p. 13.

CNEWS, nº 2528, 12 février 2020, p. 13


  • « La première union gay », CNEWS, nº 2528, 12 février 2020, p. 11.

CNEWS, nº 2528, 12 février 2020, p. 11


Insee Première, nº 1792, 12 février 2020

En moyenne, les personnes ayant liquidé leur retraite en 2013 avaient un niveau de vie plus bas en 2016, trois ans après leur départ à la retraite, que celui qu’elles avaient en 2010, trois ans avant leur départ : – 6,9 % pour les femmes et – 9,1 % pour les hommes. C’était le cas pour six nouveaux retraités sur dix. Les situations des nouveaux retraités sont cependant diverses. La liquidation des droits à la retraite conduit en particulier à augmenter le niveau de vie moyen des personnes qui ont connu des situations difficiles en fin de carrière sur le marché du travail : le niveau de vie moyen des personnes appartenant aux 10 % les plus modestes en 2010 a augmenté de 69 % entre 2010 et 2016, tandis que celui des 10 % les plus aisées a baissé de 27 %. 10 % des nouveaux retraités de 2013 étaient pauvres trois ans avant leur départ à la retraite ; ils n’étaient plus que 7 % dans cette situation trois ans après leur départ, mais ce sont souvent les mêmes personnes qui étaient pauvres avant et après le départ à la retraite.



Le taux de suicide des hommes est 3,5 fois plus élevé que celui des femmes aux États-Unis. Cette disparité entre les sexes est parfois expliquée par la norme masculine traditionnelle, incluant notamment agressivité, compétitivité et restriction émotionnelle. Si les hommes répondant à cette norme ont bien une propension suicidaire plus élevée, la relation avec la mort par suicide n’est pas prouvée.


La situation des personnes divorcées et des veuvesLe gouvernement a demandé à Bertrand Fragonard (président du Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge), Anne-Marie Leroyer (professeur de droit à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et Carole Bonnet (directrice de recherche à l’Institut national d’études démographiques) de réfléchir à la manière de prendre en compte les conjoints et ex-conjoints divorcés dans le cadre du projet de réforme des retraites, afin notamment de protéger les femmes. La mise en place d’un système universel de retraites pourrait en effet amener à revoir les droits des personnes divorcées et le régime des pensions de réversion. Remis aujourd’hui, le rapport de la mission présente différents scénarios pour prendre en compte les droits des conjoints et ex-conjoints.

Dans le système actuel, lorsqu’un des conjoints meurt, l’époux survivant touche une partie de la retraite de son conjoint décédé, sous certaines conditions : c’est la pension de réversion, touchée à 90 % par des femmes. La pension de retraite du défunt est partagée entre ses éventuel différents ex-conjoints au prorata de la durée du mariage avec chacun – les concubinages et PACS étant exclus. Le projet de loi instituant un système universel de retraite introduit des changements qui s’appliqueraient aux conjoints survivants dont le conjoint décédé aura intégré le système universel.

Le rapport présente trois scénarios d’évolution du régime de la pension de réversion :

  • Le maintien du partage de la pension de réversion au prorata des années de mariage. La clause de calcul prévue dans le projet de loi entraîne alors une régression de la pension allouée au conjoint divorcé et au conjoint survivant par rapport au système actuel.
  • La suppression du système de partage – proposition retenue dans le rapport Delevoye. Ce scénario comprend l’abandon du partage de la pension de réversion. Le conjoint survivant perçoit seul la pension, calculée pour assurer le maintien de son niveau de vie, tandis que les intérêts du conjoint divorcé sont pris en compte par la seule prestation compensatoire.
  • L’ouverture de deux droits de réversion, l’un pour le conjoint divorcé, l’autre pour le conjoint survivant. Ce dernier perçoit l’intégralité de la pension de réversion au titre du maintien de son niveau de vie, tandis que le conjoint divorcé perçoit une prestation autonome (un « droit de suite » de son mariage) calculée au prorata de sa durée de mariage rapportée à la durée d’assurance du défunt. Ce scénario est le plus coûteux, mais le surcoût engendré est relativisé par les très faibles effectifs de personnes concernées.

Le rapport présente également d’autres dispositifs de prise en compte des intérêts du conjoint divorcé, notamment la prestation compensatoire : les auteurs considèrent que la suppression du système de partage mentionnée supra ne peut être envisagée sans améliorer le dispositif de la prestation compensatoire, « fortement critiquée » mais finalement très peu mise en œuvre – trois quarts des divorces ont été conclus sans prestation compensatoire en 2014. Le rapport présente aussi le système du partage des droits (splitting), dans lequel sont partagés les points accumulés par les deux conjoints pendant la durée de leur mariage.






  • Szadkowski (Michaël), « Pour les parents, le délicat contrôle de l’usage des écrans par leurs enfants », Le Monde, nº 23357, 13 février 2020, p. 10.

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