Communiqué de presse d’Alliance Vita
Avec la coordination « Marchons enfants ! », les membres d’Alliance Vita se mobiliseront les 30 novembre et 1er décembre prochains dans toute la France. Des piquets de mobilisation (parfois plusieurs par ville) sont organisés pour alerter sur les enjeux de la loi de bioéthique, qui sera bientôt examinée par le Sénat, et appeler à une mobilisation nationale le 19 janvier prochain.
Alliance Vita rappelle les trois priorités bioéthiques qui doivent être prises en compte par le Sénat :
- Se détourner du marché mondialisé de la procréation. L’abandon du critère d’infertilité pour avoir recours à la procréation médicalement assistée 100 % remboursée, pour femmes sans partenaire masculin :
- instaure un « droit à l’enfant » sans père, au détriment de son intérêt supérieur ;
- détourne la médecine et les fonds de l’Assurance maladie, alors que les Français souffrent du déremboursement de nombreux médicaments nécessaires ;
- prépare la légalisation de la gestation pour autrui, comme l’atteste la tentative du co-rapporteur de la loi Jean-Louis Touraine d’automatiser la retranscription à l’état civil des enfants issus de gestation pour autrui à l’étranger.
- Revenir sur l’hyper-sélection prénatale qui fait de la France le pays le plus eugéniste au monde, avec des taux d’interruption médicale de grossesse proches des 100 % pour certaines anomalies. Or, le texte voté accentue encore l’accès à l’interruption médicale de grossesse au lieu de favoriser l’aide aux parents traumatisés par l’annonce du handicap, en contradiction avec la société inclusive et tolérante qu’affirme promouvoir le gouvernement en faveur des personnes qui portent un handicap.
- Protéger la France de la création d’embryons chimères animal-homme, d’embryons transgéniques et de gamètes artificiels. Il appartient aux sénateurs de ne pas céder aux dérives scientistes qui conduisent à :
- l’instrumentalisation croissante de l’embryon humain,
- l’utilisation d’êtres humains à des seules fins de recherche et de profit,
- l’effacement de la frontière entre l’homme et l’animal.
Communiqué archivé au format PDF (651 Ko, 2 p.).