Communiqué de presse du Groupe d’études sur les sexismes
Le Groupe d’études sur les sexismes (GES) affirme son opposition à l’extension de la procréation médicalement assistée aux femmes seules et aux couples de femmes, autrement dit la PMA-sans-père.
En effet, cette procédure revient à programmer des enfants orphelins de père dès leur naissance.
Or la présence d’un père est un facteur déterminant dans le développement psychique des enfants (séparation d’avec la mère ; pour les filles : découverte de l’autre sexe ; pour les garçons : confirmation dans leur propre sexe). Priver un enfant de cette présence, quelles que soient par ailleurs les qualités éducatives des mères qui en auront la charge, équivaut à lui imposer un handicap majeur dès son entrée dans la vie. Ce n’est pas éthiquement acceptable.
Plus largement, la PMA-sans-père représente une nouvelle avancée d’une idéologie dangereuse, la misandrie, laquelle s’efforce de minorer la place des hommes dans la société et celle des pères dans les familles.
- Groupe d’études sur les sexismes
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Communiqué archivé au format PDF (51 Ko, 1 p.).