25 avril 2019 : journée mondiale contre l’exclusion parentale

Communiqué de presse de l’association J’aime mes 2 parents

Comme tous les ans, la journée du 25 avril est dédiée internationalement à la lutte contre l’aliénation parentale (terme anglo-saxon pas toujours bien compris et que des chercheurs et professionnels apparentent aujourd’hui à la « parentectomie », mot sans nul doute plus visuel). En France, le maintien du lien familial fut davantage utilisé mais pas assez précis.

Peu importe, les résultats sont là : en France, plus d’un million d’enfants (âgés de moins de dix-huit ans) ont totalement perdu le contact avec l’un de leurs deux parents (majoritairement avec leur père). Plus de 2,5 millions d’enfants voient rarement l’un ou l’autre de leurs deux parents (pour plus des deux tiers, leur père).

Et pourtant les enfants n’ont pas à se séparer ou divorcer de leurs parents et notre code civil rappelle :

« La séparation des parents est sans incidence sur les règles de dévolution de l’exercice de l’autorité parentale.

« Chacun des père et mère doit maintenir des relations personnelles avec l’enfant et respecter les liens de celui-ci avec l’autre parent. »

De par la teneur de plus en plus grave, voire virulente, que peut prendre le conflit parental lors de la séparation ou du divorce, les enfants se trouvent davantage exposés à des dangers majeurs vis-à-vis de leur intérêt, mais aussi et surtout au niveau même de leur équilibre psychoaffectif et de l’harmonisation de leur développement. Nous sommes confrontés, aujourd’hui plus qu’hier, à une intransigeance, voire même à une forme de radicalisation au sein de conflits parentaux qui entraînent alors ce que l’on qualifie globalement d’exclusion parentale (ou d’aliénation parentale).

L’Organisation mondiale de la santé l’a d’ailleurs bien compris. L’aliénation parentale, étant reconnue comme un abus psychologique grave, est dorénavant incluse dans l’index de la nouvelle Classification internationale des maladies, appelée CIM-11 (et ICD-11 en anglais), proposée depuis le 18 juin 2018 ; elle se rapporte ainsi aux différentes pathologies relatives au problème de relation « parent-enfant » (sous la codification « QE52.0 »).

Cette année 2019 qui devrait être celle du réveil des consciences, à commencer par celui de nos gouvernants et de l’ensemble des élus de France, face à la multiplication des tragédies familiales dues à la séparation, face aux multiples conséquences médico-psychologiques, aux dérives et déviances que peuvent engendrer les situations d’aliénation parentale, tant sur les enfants que sur les adultes injustement et illégalement évincés, éradiqués, ne représente visiblement qu’indifférence et silence. Or, justement, selon le dramaturge et journaliste, George Bernard Shaw : « Le silence est l’expression la plus parfaite du mépris ». Tout est dit !

La France n’a plus le droit de feindre l’ignorance et de se taire, d’autant que nos voisins européens débattent et prennent de plus en plus de mesures afin de limiter les conséquences de telles exclusions accompagnées de manipulations et emprise psychologiques et même les sanctionner.

Pour un sujet aussi grave que celui de l’exclusion parentale, de l’aliénation parentale et même de l’autorité parentale « conjointe » maintes fois bafouée lors des séparations et divorces conflictuels, de celui du droit fondamental à l’enfant à vivre avec ses deux parents et d’entretenir régulièrement des relations personnelles avec eux, mais aussi avec ses autres ascendants (à commencer par les grands-parents), il ne peut aucunement exister de tels drames et de telles tragédies, pourtant sans cesse renouvelés. Il ne peut plus exister des orphelins de mère, des orphelins de père, pourtant toutes et tous bel et bien vivants, parce que l’un des deux parents en a décidé ainsi, parce que d’autres peuvent les laisser tomber, parce que notre système judiciaire apparaît véritablement à bout de souffle, dépassé, déconnecté, noyé sous des tonnes de dossiers, mal informé et mal formé face à ces situations, et manque cruellement de moyens financiers, humains et de formations adaptées, mais aussi parce que trop souvent l’inaction professionnelle, malgré de nombreuses preuves à grande échelle, relatives aux dommages sérieux issus de l’aliénation parentale affectant les enfants et les parents, s’impose encore anormalement à ce jour et qu’une grande majorité des professionnels de la santé mentale manque cruellement de connaissances et de compétences pour endiguer et combattre cet alarmant abus psychologique.

Aussi, le jeudi 25 avril 2019, l’association J’aime mes 2 parents invite celles et ceux qui le souhaitent à rejoindre ses responsables :

• celles et ceux qui veulent dire stop à cet abus psychologique gravissime que représente l’aliénation parentale, responsable de tant de dégâts ;
• celles et ceux qui croient encore aux valeurs humaines et à leurs principes édictés par la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, à commencer par l’application du respect au droit à la vie familiale (article 8), et par la Convention internationale des droits de l’enfant (articles 9 et 18) ;
• celles et ceux qui veulent dénoncer l’immobilisme et l’irresponsabilité des décideurs et des législateurs, mais aussi le manque de compétence de nombreux professionnels (un manque souvent lié à l’absence de formations adéquates et de moyens) tant issus de la santé que du milieu juridique et judiciaire mais aussi du social, face à l’aliénation parentale, sans oublier, hélas, le déni et l’inaction de certains professionnels qui, eux, savent !

Rendez-vous à Lille, le jeudi 25 avril 2019 au parc Jean-Baptiste-Lebas (centre ville).

L’accueil sera assuré de 14 h 00 à 17 h 15.

À 16 h 30, accueil des élus qui répondront présents, suivi d’une allocution de quelques minutes afin de rendre compte des urgences à agir sans délai et justifier la lutte à mener, coûte que coûte, contre l’aliénation parentale, déclencheuse de multiples « carnages familiaux » mais aussi faiseuse de moult « citoyens fracassés », qu’ils soient enfants ou adultes.

À 17 h 00, le lâcher de ballons (biodégradables) accompagnés de messages que chacun et chacune pourront apporter. Plusieurs centaines de ballons sont prévus et ils prendront tous leur envol, apportant des messages d’espoir et de témoignages au gré du vent.

Des rubans bleus pourront être également obtenus sur place afin de les mettre sur votre veste (le ruban bleu symbolise la lutte contre les abus et violences infligées aux enfants, et l’aliénation parentale est bel et bien reconnue comme une grave violence psychologique).

Cette journée est et sera avant tout celle de toutes et tous, victimes, anciennes victimes, sympathisants, citoyens, citoyennes. Plus nous serons nombreux, plus la cause pourra être entendue avec force, volonté, dignité et justice.

N’hésitez pas à venir avec votre famille, vos amis et connaissances. Plus nous serons nombreux, plus le message sera porté.

Nous comptons sur vous tous le 25 avril ! Rendez-vous à Lille !

François Scheefer, Président, au nom du Conseil d’administration de J’aime mes 2 parents

Pour plus d’informations, consultez notre site : http://jm2p.e-monsite.com/.

N.B. : Chers adhérents et sympathisants situés hors des Hauts-de-France et ne pouvant pas venir à Lille, on compte aussi sur vous ! N’hésitez pas à envoyer un ou plusieurs ballons depuis chez vous et à nous le faire savoir (envoyez une photo à JM2P@outlook.fr). N’hésitez pas non plus à sensibiliser vos élus locaux : députés, maires, sénateurs…

Affiche archivée au format PDF (3.15 Mo, 1 p.).