L’embryon humain sera-t-il la victime silencieuse de la révision de la loi de bioéthique ?

Communiqué de presse de la Fondation Jérôme Lejeune

Fondation Jérôme Lejeune

Le Conseil d’État rend ce jour un rapport sur la révision de la loi de bioéthique de 2011. Il devait, à la demande du Premier Ministre, « se concentrer sur les possibilités de traduction, dans le droit français, des changements envisagés dans le futur projet de loi, prévu à l’automne ».

La Fondation Jérôme Lejeune prend acte de la possible ouverture à la procréation médicalement assistée pour toutes tout en rappelant qu’elle y est opposée.

Elle s’étonne toutefois que la presse ne se fasse pas l’écho de dispositions sur l’embryon.

Si l’extension de la durée de culture des embryons in vitro est autorisée au-delà de sept jours et jusqu’à quatorze jours après la fécondation, si la création d’embryons transgéniques et leur transfert à des fins de gestation était autorisée ou si la destruction des embryons surnuméraires donnés à la recherche et n’ayant pas fait l’objet de recherche était proposée, la Fondation Jérôme Lejeune se mobiliserait et ferait part de ses réactions d’expertise sur ces sujets. Elle craint également l’extension du diagnostic pré-implantatoire (DPI) aux anomalies chromosomiques qui accentuerait encore l’eugénisme des personnes porteuses de trisomie 21.

La Fondation Jérôme Lejeune finance la recherche sur les maladies génétiques de l’intelligence. Sa mission est au service des plus faibles.

Son président Jean-Marie Le Méné souhaite rappeler que l’embryon ne peut pas être considéré comme un « rat de laboratoire ». Il demande au Gouvernement de se souvenir, au moment de l’élaboration de la loi, que l’embryon est un être humain et que sa protection demeure un principe intangible fondateur de la législation bioéthique française (article 16 du code civil).


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