Latombe (Philippe), Question écrite nº 7249 à la garde des sceaux, ministre de la justice sur l’expérimentation de la méthode dite de Cochem (Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Assemblée nationale », nº 15 A.N. (Q), 10 avril 2018, p. 2939).
M. Philippe Latombe attire l’attention de Mme la garde des sceaux, ministre de la justice sur la méthode dite de Cochem, une méthode de médiation du conflit familial dont les effets bénéfiques ont été démontré dans d’autres pays européens. La méthode de Cochem, aujourd’hui inscrite dans la législation allemande, porte le nom de la petite ville d’Allemagne où elle a été expérimentée pour la première fois par un juge aux affaires familiales, Jürgen Rudolf, afin de résoudre les conflits familiaux, lors des séparations. Elle instaure une « coopération ordonnée » entre les différents professionnels impliqués dans la gestion du conflit familial, qu’il s’agisse des avocats, des juges, des psychologues ou encore des experts. Chaque professionnel a ainsi pour mission, dans l’intérêt supérieur de l’enfant, de s’investir et de participer de façon collégiale, et de la manière la plus constructive possible, à la résolution du conflit entre les parents. Dans cette démarche où chacun s’accorde sur le fait que les deux parents ont a priori des capacités éducatives et que les enfants ont le droit d’avoir un lien avec leurs deux parents, ces derniers sont responsabilisés en vue de trouver un accord pour le bien-être de l’enfant. Pour être efficace, cette méthode repose avant tout sur une attitude volontaire de tous les professionnels du divorce. En effet, toute initiative visant à mettre en place une « nouvelle méthode » de manière autoritaire, sans tenir compte de la bonne volonté des professionnels, serait en tout état de cause vouée à l’échec. Considérant que les conflits post-séparation sont préjudiciables aux enfants et à leur bien-être, il lui demande s’il serait possible de mettre en place des expérimentations de la méthode dite de Cochem dans des juridictions qui se prêteraient à l’expérience.
Question archivée au format PDF (211 Ko, 2 p.).
La juridiction de Castres dans le Tarn, en a besoin.
Croyez moi en tant qu’éducateur spécialisé diplômé d’état, ayant une expérience de trente ans, au sein des institutions ayant la charge d’assumer les mineurs placés par la justice.
Je suis partant pour participer à une expérimentation dans le Tarn, avec tous les professionnels concernés.
J’ai des propositions basées sur mon expertise éducative et mes compétences professionnelles.