Auditions par la Section des affaires sociales et de la santé du Conseil économique, social et environnemental dans le cadre de la saisine « Les conséquences des séparations parentales sur les enfants ».
Questions à Marie-Christine d’Avrincourt, directrice de l’Agence de recouvrement des impayés des pensions alimentaires.
La présidente, les administrateurs et les rapporteurs de la section des affaires sociales et de la santé du Conseil économique, social et environnemental ont également auditionné l’Union nationale des associations familiales, représentée par Guillemette Leneveu, directrice générale, accompagnée de Nathalie Serruques, chargée de mission au pôle « Droit de la Famille – Parentalité – Protection de l’enfance », en présence de Marie-Andrée Blanc, présidente de l’Union nationale des associations familiales.
L’Union nationale des associations familiales a souhaité consacrer une partie importante de son audition à la réforme du divorce par consentement mutuel, sans juge, en rappelant fermement l’ensemble des éléments de position déjà formulés en amont de la loi et en les renforçant par une analyse concernant la place singulière des enfants. Les éléments les plus pertinents de la proposition de loi nº 1856 (autorité parentale et intérêt de l’enfant) ont été également abordés.
Dans la continuité de ses propositions pour un pacte quinquennal en faveur de la famille, l’Union nationale des associations familiales a également plaidé pour la création d’un service public pour soutenir les dispositifs d’aide à la parentalité répondant à des injonctions judiciaires (espaces de rencontre et médiation familiale), pour lesquels les modalités de financement ne sont adaptées ni aux réalités des services, ni aux conditions de travail des professionnels et encore moins pour assurer un accès de qualité à toutes les familles sur l’ensemble du territoire national.
Enfin, l’Union nationale des associations familiales a abordé la problématique de la violence dont sont victimes les enfants dans le cadre des séparations conflictuelles.