Revue de presse du 6 mars 2017

« Avorter en fonction du sexe ou du handicap, une différence ? », Gènéthique, 6 mars 2017.

Article archivé au format PDF (96 Ko, 2 p.).

« La mixité au sein de la région Paris Rive-Gauche », PRG Infos, 6 mars 2017.

À l’instar d’autres entreprises, la Société nationale des chemins de fer français a cru bon d’instaurer depuis 2014 une « semaine de la mixité », qui se déroule cette année du 6 au 10 mars. Faut-il voir dans cette semaine low-cost, raccourcie à cinq jours, le signe qu’il ne s’agit là que d’un exercice de style sans importance, simplement destiné à satisfaire le lobby féministe ? Quoi qu’il en soit, challenges, conférences, échanges, expositions et autres forums se dérouleront un peu partout en France pour mettre en avant les engagements de l’entreprise ferroviaire en faveur de l’égalité professionnelle et de la mixité.

Un de nos camarades nous a communiqué la brochure diffusée à cette occasion au sein de l’établissement Paris Rive Gauche (correspondant aux périmètres d’activité des gares parisiennes d’Austerlitz et de Montparnasse). On y constate que la Société nationale des chemins de fer français, en dépit de ses efforts, demeure une entreprise très majoritairement masculine, avec un taux de féminisation de 20,3 % (donnée 2015) au niveau national, 24,7 % au niveau de l’établissement Paris Rive Gauche. Mais aucune explication n’est donnée sur ce phénomène…

On se garde bien également de nous expliquer comment a été calculé l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes dans une entreprise où les rémunérations sont régies par un barème national dans lequel le sexe n’entre absolument pas en ligne de compte. En tout état de cause, cet écart de 4 % s’explique très simplement à la lecture des graphiques ci-dessous : très peu de femmes occupent des postes ouvrant droit à des éléments variables de solde (allocations, indemnités et primes diverses rémunérant notamment des sujétions telles que le travail en horaires décalés), c’est-à-dire des emplois pénibles à un titre ou un autre. Pour autant que nous sachions, rien n’interdit aux femmes de postuler ces emplois…