Communiqué de presse du Groupe d’études sur les sexismes
Le Groupe d’études sur les sexismes soutient l’amendement nº 744 au projet de loi Égalité et citoyenneté, présenté par la députée Maud Olivier, adopté en première lecture et examiné sous peu en deuxième lecture par l’Assemblée nationale.
Cet amendement vise à faire du sexisme une circonstance aggravante de tous les crimes et délits, au même titre que le racisme et l’homophobie.
Contrairement à ce qu’exigeaient les associations misandres, il ne s’applique pas exclusivement aux crimes et délits commis à l’encontre de femmes, mais à l’ensemble des délits et crimes indépendamment du sexe des victimes. Il peut donc tout à fait s’appliquer à des crimes et délits motivés par le sexisme anti-hommes. En cela, il représente une victoire des antisexistes authentiques, c’est-à-dire ceux qui luttent contre les deux sexismes indifféremment.
Le Groupe d’études sur les sexismes rappelle cependant que la motivation sexiste d’un crime ou d’un délit est difficile à établir, et appelle l’institution judiciaire à faire preuve de prudence et de rigueur dans l’application ultérieure de cette disposition.
Groupe d’études sur les sexismes
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