L’accompagnement à la parentalité

Laurence Rossignol (© D.R.)

Lors du Conseil des ministres d’aujourd’hui, la ministre des familles, de l’enfance et des droits des femmes a présenté une communication relative à l’accompagnement à la parentalité :

« Depuis le 11 avril, un livret des parents est envoyé, par les caisses d’allocations familiales et de mutualité sociale agricole aux futurs parents d’un premier enfant entre le quatrième et le cinquième mois de la grossesse, soit plus de 500 000 personnes chaque année.

« Cet outil de prévention illustre la politique volontariste de soutien à la parentalité conduite par le Gouvernement, indispensable au bien-être et à l’épanouissement des enfants : accompagner tous les parents le plus en amont possible, notamment en matière d’éducation, et s’adapter à leurs attentes.

« La politique d’accompagnement à la parentalité s’adresse à tous les parents pour agir en amont des situations de vulnérabilité, en particulier au moment de la grossesse et de l’arrivée de l’enfant, étapes essentielles dans la construction puis l’évolution des liens intrafamiliaux. L’entrée à l’école, l’adolescence ou encore les séparations familiales mobilisent également fortement les acteurs du soutien à la parentalité.

« Ceux-ci proposent des actions qui répondent à plusieurs objectifs : la valorisation des compétences parentales (en s’appuyant notamment sur les réseaux d’écoute, d’appui, d’accompagnement des parents, les lieux d’accueil enfants-parents, les techniciens de l’intervention sociale et familiale, les acteurs du parrainage de proximité), le renforcement des liens entre les familles et l’école (contrats locaux d’accompagnement à la scolarité), la prévention des ruptures du lien familial (médiation familiale et espaces rencontre), l’information des familles (points info familles).

« Le Gouvernement prête une attention particulière aux familles monoparentales, qui représentent plus d’une famille sur cinq. Leur situation révèle une précarité économique accrue mais également une précarité plus diffuse liée à une véritable solitude parentale. En complément des mesures du plan gouvernemental contre la pauvreté, le Gouvernement a renforcé les instruments de la politique de soutien à la parentalité, en expérimentant des solutions d’entraide et de répit avec les associations.

« Les acteurs du soutien à la parentalité sont particulièrement impliqués dans la prévention de la radicalisation et l’accompagnement des familles. Les premières actions ont permis de former les acteurs de terrain et de mobiliser 4 millions d’euros en 2016 pour le financement d’actions ciblées, telles que le développement des « Promeneurs du Net » qui visent à renforcer la présence éducative sur Internet et les réseaux sociaux.

« Enfin, la politique d’accompagnement à la parentalité repose sur trois piliers :

  • une diversité d’acteurs situés au plus près des familles, ce qui leur permet de tisser des liens solides avec celles-ci. Les partenariats qu’ils nouent sur un territoire leur permettent d’agir avec efficacité pour répondre à leurs besoins ;
  • un soutien financier croissant de la branche famille de la sécurité sociale, dont les crédits consacrés au soutien à la parentalité doublent sur la période 2013-2017 (50 M€ par an en 2012 à 100 M€ en 2017).
  • un pilotage par l’État : en confiant aux préfets la responsabilité de coordonner l’élaboration des schémas des services aux familles, le cadre d’intervention de cette politique a été clairement défini et positionné de façon à répondre à l’ensemble des besoins des familles, en termes de modes d’accueil et de lieux de soutien à la parentalité. »

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