Doucet (Sandrine), Question écrite nº 93225 à la ministre de la famille, de l’enfance et des droits des femmes sur le statut des conseillers conjugaux et familiaux (Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Assemblée nationale », nº 7 AN (Q), 16 février 2016, p. 1424).
Mme Sandrine Doucet attire l’attention de Mme la ministre de la famille, de l’enfance et des droits des femmes sur l’absence de statut professionnel qui caractérise aujourd’hui les conseillers conjugaux et familiaux (CCEF). Ces professionnels, qui travaillent au sein d’associations, de cabinets libéraux ou encore de collectivités territoriales, sont chargés d’accompagner chaque étape de la vie relationnelle, affective et sexuelle des personnes qu’ils reçoivent. Leur travail est indispensable pour appréhender des publics très hétérogènes mais en difficulté dans leur globalité, et leur apporter l’écoute et le soutien dont ils ont besoin. L’exercice professionnel des CCEF peine à être reconnu comme une profession à part entière, étant à mi-chemin entre les métiers du paramédical et du social. Au vu de la multiplicité de leurs employeurs, les CCEF font face à des conditions de travail précaires qui dépendent des moyens et du rôle qui leur sont alloués. Ils sont cités dans les dispositifs législatifs des CPEF (Centres de planification), des EICCF (Établissements d’information), des CIVG (Centres d’interruption de grossesse), cependant ils ne bénéficient pas d’un statut professionnel reconnu au sein de la fonction publique territoriale et hospitalière. La commission nationale de la certification professionnelle n’accorde pas de statut spécifique aux CCEF, ce qui les amène à revendiquer un diplôme inscrit au répertoire national des certifications professionnelles. Aussi, elle la remercie et souhaiterait savoir quelles sont ses intentions concernant la situation des conseillers conjugaux et familiaux et l’inscription de leur diplôme au répertoire national des certifications professionnelles.
Question archivée au format PDF (208 Ko, 2 p.).