Le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports a publié aujourd’hui une effarante circulaire « pour une meilleure prise en compte des questions relatives à l’identité de genre en milieu scolaire ». Le préambule la justifie ainsi :
« L’École, en tant que service public fondé sur les principes de neutralité et d’égalité, se doit d’accueillir tous les élèves dans leur diversité et de veiller à l’intégration de chacun d’eux […].
« La transidentité est un fait qui concerne l’institution scolaire […] parfois dès l’école primaire […]. »
Alors que de nombreux spécialistes alertent sur l’immaturité psychique d’êtres en construction [1], la circulaire estime que le seul indicateur fiable de l’identité de genre d’une personne – quel que soit son âge – est son autodétermination : « l’identité de genre est en effet propre à chaque individu et à son ressenti intime ».
La circulaire recommande ainsi que le prénom d’usage choisi par l’élève « soit utilisé par l’ensemble des membres de la communauté éducative ». Il devra figurer « dans tous les documents qui relèvent de l’organisation interne (listes d’appel, carte de cantine, carte de bibliothèque, etc.) ». Le prénom inscrit à l’état civil sera toutefois seul valide « pour les épreuves de certains diplômes nationaux » et les deux parents devront donner leur accord si l’élève est mineur.
La circulaire soutient que « le respect des choix liés à l’habillement et à l’apparence est également un aspect important de la reconnaissance de l’identité de genre de ces jeunes ». « Les vêtements et accessoires autorisés et interdits le sont pour tous les élèves sans distinction. »
La circulaire recommande également d’adapter « l’usage des espaces d’intimité (toilettes, vestiaires, dortoirs) […] à la demande des intéressés et selon la disponibilité des lieux ». Un établissement pourra ainsi « autoriser l’élève à utiliser les toilettes et vestiaires conformes à son identité de genre » ou – pour les internats – « autoriser l’élève à occuper une chambre dans une partie de l’internat conforme à son identité de genre ». Ces dispositions « doivent également, dans la mesure du possible, s’appliquer lors des déplacements, sorties et voyages scolaires ».
Ainsi va l’éducastration nationale…
Note
- On trouvera de nombreuses références sur le site de l’Observatoire de la Petite sirène.
Circulaire archivée au format PDF (167 Ko, 11 p.).