Revue de presse du 20 septembre 2021

La craniosynostose est une malformation congénitale rare produite par la fermeture prématurée d’une ou plusieurs sutures crâniennes. Sans chirurgie corrective, elle peut entraîner un développement inadéquat ou des lésions du cerveau en croissance. Généralement de cause inconnue, elle est cependant souvent associée à la procréation médicalement assistée. Compte tenu de la prévalence croissante de la craniosténose et de l’utilisation de la fécondation in vitro, les auteurs de cette étude ont évalué l’éventuelle association de ces deux facteurs.

Ils ont pour ce faire examiné les dossiers des patients atteints de craniosténose non syndromique et ayant subi une intervention chirurgicale corrective entre 2010 et 2019 dans un service de chirurgie plastique reconstructive de l’hôpital iranien Mofid, un hôpital pour enfants affilié à la Shahid Beheshti University of Medical Sciences.

Deux cents patients âgés d’un mois à sept ans ont été évalués au total : 43 % étaient plagiocéphales, 39 % trigonocéphales, 8,5 % scaphocéphales, 8 % brachiocéphales et 1,5 % mixtes. Neuf patients (4,5 %) avaient reçu du citrate de clomifène. Huit mères (4 %) étaient devenues enceintes sous fécondation in vitro et avaient toutes utilisé du citrate de clomifène pour stimuler l’ovulation. Aucun cas d’insémination artificielle n’avait été signalé. Sur les huit patients nés de ces mères, trois étaient trigonocéphales et cinq plagiocéphales.

Sans groupe témoin, les auteurs de cette étude ne sont pas en mesure de rapporter de résultats statistiques confirmant ou infirmant un lien entre la craniosténose et le traitement de l’infertilité. Alors que des études antérieures ont estimé que la craniosynostose est observée avec une fréquence d’un cas pour 1 800 à 2 200 naissances, la prévalence de 4 % de l’utilisation de la fécondation in vitro chez les patients atteints de craniosténose est cependant significative. D’autres études avec un échantillon statistique plus large sont nécessaires.

Article archivé au format PDF (307 Ko, 3 p.).

Parolin (Zachary), et alii, « The Initial Effects of the Expanded Child Tax Credit on Material Hardship », Poverty and Social Policy Working Paper (Center on Poverty & Social Policy, Columbia University), 30 août 2021 (mise à jour du 20 septembre 2021).

La transformation du Child Tax Credit en un paiement mensuel plus généreux et inclusif marque un changement historique, bien que temporaire, dans le traitement des familles à faible revenu par l’État-providence américain. Pour estimer l’impact initial des paiements mensuels du Child Tax Credit sur les difficultés matérielles des familles avec enfants, les auteurs de cette étude ont utilisé les données du U.S. Census Household Pulse Survey recueillies de la mi-avril à la mi-août 2021. Cette période comprend en effet le premier paiement mensuel du Child Tax Credit à la mi-juillet et s’achève juste après le deuxième paiement mensuel à la mi-août.

Les auteurs ont constaté que les premiers versements mensuels du Child Tax Credit ont fortement réduit l’insuffisance alimentaire chez les ménages à faible revenu avec enfants. Ils sont associés à une baisse de 7,5 ou 25 % de l’insuffisance alimentaire chez les familles à faible revenu. Ces effets sont principalement concentrés chez les ménages dont le revenu annuel est inférieur à 35 000 $.

L’augmentation du taux de couverture du Child Tax Credit est essentielle pour réduire davantage les difficultés matérielles. Les ménages à faible revenu sont cependant moins susceptibles de recevoir les premiers versements que les familles à revenu plus élevé. Les niveaux de difficultés matérielles pourraient encore diminuer au fur et à mesure que davantage de familles en bénéficieront dans les mois à venir. Même avec une couverture imparfaite, ces résultats laissent tout de même penser que les premiers paiements du Child Tax Credit ont été très efficaces pour réduire l’insuffisance alimentaire chez les familles à faible revenu avec enfants.

Article archivé au format PDF (2.55 Mo, 38 p.).