- « Avortement au Texas : un PDG poussé à la démission après un tweet », Gènéthique, 13 septembre 2021.
Article archivé au format PDF (250 Ko, 1 p.).
- « Avortement, vaccination… : l’IGAS préconise de “recentrer” les missions des sages-femmes », Gènéthique, 13 septembre 2021.
Article archivé au format PDF (397 Ko, 2 p.).
- « Contraception gratuite jusqu’à 25 ans : pour quoi ? », Gènéthique, 13 septembre 2021.
Article archivé au format PDF (168 Ko, 2 p.).
- « Man who stabbed pregnant woman won’t be prosecuted for death of her unborn baby », Right To Life, 13 septembre 2021.
Article archivé au format PDF (163 Ko, 2 p.).
- Algava (Élisabeth), Bloch (Kilian), Robert-Bobée (Isabelle), « Les familles en 2020 : 25 % de familles monoparentales, 21 % de familles nombreuses », Insee Focus, nº 249, 13 septembre 2021.
Cette étude publiée aujourd’hui par l’Institut national de la statistique et des études économiques fait le point sur les différentes formes de famille en France et leurs conditions de vie.
Huit millions de familles résidaient avec au moins un enfant mineur à la maison en 2020 en France (hors Mayotte). Une famille comprenait en moyenne 1,9 enfant. Les familles nombreuses sont celles ayant au moins trois enfants au domicile : elles étaient 1,7 million, soit 21 % de l’ensemble des familles. Parmi celles-ci, 1,3 million avaient trois enfants, et 456 000 quatre enfants ou plus. La part des familles nombreuses et leur nombre moyen d’enfants n’ont pas varié depuis 2011.
Le nombre moyen d’enfants à la maison était de :
- 1,8 dans les familles dites « monoparentales », 47,6 % hébergeant un seul enfant – contre 36 % pour l’ensemble des familles ;
- 2,4 pour les familles dites « recomposées », 38,4 % en ayant au moins trois. Environ une famille dite « recomposée » sur deux comprenait aussi des enfants nés du couple actuel, et il y avait dans ce cas 2,8 enfants au domicile. 56 % des familles dites « recomposées » où vivaient des enfants de l’union actuelle et des enfants nés avant celle-ci étaient des familles nombreuses ;
- 1,9 au sein des familles dites « traditionnelles », 45,5 % d’entre elles en ayant deux.
D’après cette étude, le nombre de familles dites « monoparentales » – c’est-à-dire celles où les enfants résident avec un seul parent, sans conjoint cohabitant – a augmenté entre 2011 et 2020 (+ 3 %) : elles représentaient l’année dernière une famille sur quatre, soit deux millions de familles (24,7 % des familles, 23,8 % pour la seule France métropolitaine). C’était la mère qui élevait seule un ou plusieurs enfants dans 82 % des cas. L’analyse de l’Institut national de la statistique et des études économiques pointe la précarité d’une part de ces familles : bien qu’elles n’hébergeaient le plus souvent qu’un seul enfant, elles vivaient plus fréquemment dans des logements surpeuplés. Concernant 24 % des enfants des familles dites « monoparentales », cette situation de surpeuplement plus marqué peut s’expliquer en partie par le fait qu’elles vivent souvent dans des grandes villes ou leurs banlieues, où les logement sont plus petits. Ces familles étaient aussi plus souvent pauvres que les autres.
Les familles dites « recomposées » – un couple résidant avec au moins un enfant né d’une union précédente – représentaient 9 % des familles. Cette proportion est restée stable. Ces familles étaient les plus grandes : quatre sur dix résidaient avec trois enfants ou plus à la maison.
Les familles dites « traditionnelles » – où tous les enfants résidant dans le logement sont ceux du couple – restaient la configuration familiale la plus fréquente (5,3 millions de familles, soit 66,3 %), même si leur part a diminué entre 2011 et 2020.
Au regard des conditions de logement et du niveau de vie, l’étude révèle de fortes disparités entre les familles. La famille était propriétaire du logement pour 66 % des enfants de familles dites « traditionnelles », 50 % de ceux de familles dites « recomposées » et 29 % de ceux de familles dites « monoparentales ». 37 % de ces enfants vivaient dans un logement social, contre 15,8 % pour ceux des familles dites « traditionnelles ».
14 % des enfants mineurs habitaient dans un « logement surpeuplé », c’est-à-dire un logement où il manque au moins une pièce par rapport au nombre de pièces qui serait nécessaire, dont :
- 24 % des enfants de familles dites « monoparentales » – selon l’étude, « le surpeuplement plus marqué des familles monoparentales peut s’expliquer en partie par le fait qu’elles vivent souvent dans des grandes villes ou leurs banlieues […], où les logements sont plus petits » ;
- 22 % de ceux de familles dites « nombreuses » ;
- 16 % de ceux de familles dites « recomposées » ;
- 10 % de ceux de familles dites « traditionnelles ».
6 % des couples ayant au moins un enfant mineur vivaient au-dessous du seuil de pauvreté monétaire (calculé en fonction du niveau de vie médian de la population) car aucun des deux adultes ne travaillait ; 71 % des enfants étaient alors pauvres, contre 30 % lorsqu’un seul adulte est en emploi et 5 % quand les deux le sont. La pauvreté touchait 21 % de l’ensemble des enfants mineurs en 2018, dont :
- 41 % des enfants de familles dites « monoparentales » – selon l’étude, « dans un tiers des familles monoparentales, le parent avec lequel ils résident la plupart du temps n’a pas d’emploi. Leur situation est alors plus précaire : 77 % des enfants sont pauvres, contre 23 % quand le parent est en emploi » ;
- 43 % de ceux faisant partie d’une famille de quatre enfants ou plus, contre 24 % dans les familles de trois enfants et 16 % pour celles d’un ou deux enfants, car les mères de famille nombreuse ont un taux d’emploi plus faible.
Il est enfin intéressant de relever que c’est le père qui réside avec ses enfants dans 18 % des familles dites « monoparentales ». Or, ces familles sont moins touchées par la pauvreté que lorsque c’est la mère qui réside avec ses enfants. Les pères sont en effet plus souvent propriétaires du logement (la moitié le sont, contre un quart des mères dans la même situation familiale), ils ont plus souvent un emploi (81 % contre 67 % des mères en 2020) et sont plus souvent cadres que les mères (18 % contre 10 %).
Il n’est sans doute pas inutile de rappeler que la part croissante de familles dites « monoparentales » est principalement due aux séparations parentales. Face au constat de la plus grande pauvreté des enfants issus de ces familles, il est urgent de mettre en place des politiques publiques pour prévenir ces séparations.
Article archivé au format PDF (221 Ko, 5 p.).
- Cherlin (Andrew J.), « More College-Educated Women Putting the Baby Carriage Before Marriage », Institute for Family Studies, 13 septembre 2021.
Article archivé au format PDF (415 Ko, 4 p.).
- Flanders (Nancy), « Guam opens door to telemed abortion pill distribution from Hawaii », Live Action, 13 septembre 2021.
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- Flanders (Nancy), « Texas Right to Life receives bomb threat, police evacuate building », Live Action, 13 septembre 2021.
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- Hachet (Benoît), Le Teurnier (Frédérique), « Garde alternée : quelle organisation pour les parents et les enfants ? », France Bleu (C’est déjà demain), 13 septembre 2021.
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