Communiqué de presse des Associations familiales catholiques
En deuxième lecture, dans la nuit du mercredi 3 au jeudi 4 février, le Sénat a voté à une large majorité un projet de loi de bioéthique radicalement réécrit. Les sénateurs ont rejeté l’extension de la procréation médicalement assistée, l’autoconservation des ovocytes, le critère subjectif de « détresse psychosociale » qui aurait permis des avortements jusqu’à la naissance, et maintenu l’interdiction de la création de chimères et d’embryons transgéniques.
Par ce vote lucide et courageux, les sénateurs ont montré leur attachement au respect de l’intégrité de l’espèce humaine.
Le projet de loi sera désormais examiné en commission mixte paritaire (CMP) à une date encore inconnue. Si celle-ci échouait le texte serait renvoyé devant l’Assemblée nationale pour une troisième et dernière lecture et un vote définitif.
Pour les Associations familiales catholiques, les circonstances rocambolesques des débats et des votes de cette seconde lecture au Sénat sont le témoignage flagrant que l’excès des transgressions depuis 2018, sur ces sujets majeurs, entraîne des clivages de plus en plus marqués, à mille lieues du « débat apaisé » promis par le Président de la République.
Les Associations familiales catholiques appellent solennellement une nouvelle fois à un moratoire sur ce texte, ni bio, ni éthique, qui ne convainc personne et divise toujours plus les Français, au moment où les crises de tous ordres s’accumulent.
Les Associations familiales catholiques demeurent extrêmement concentrées et mobilisées sur l’avenir de ce projet de loi. Elles préparent d’ores et déjà d’autre formes d’actions fortes pour permettre une prise de conscience collective des enjeux majeurs qu’il soulève, au service des enfants et de la société tout entière.
Communiqué archivé au format PDF (177 Ko, 1 p.).
Texte adopté par le Sénat archivé au format PDF (209 Ko, 49 p.).