Ganay (Claude, de), question écrite nº 18905 à la secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées sur la stratégie pour l’autisme [Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Assemblée nationale », nº 16 A.N. (Q), 16 avril 2019, p. 3411].
M. Claude de Ganay interroge Mme la secrétaire d’État, auprès du Premier ministre, chargée des personnes handicapées, sur le budget et la mise en œuvre du plan pour l’autisme 2018-2022. Deux ambitions principales ressortent de cette stratégie nationale : un diagnostic et une prise en charge précoce ainsi qu’une meilleure inclusion dans la scolarisation et la société. Si ces objectifs sont louables, sinon nécessaires depuis des années, deux questions persistent : celle du montant du budget et celle de la mise en œuvre. D’une part, de nombreuses associations ont malheureusement relevé le fait que la somme des 397 millions d’euros prévus est dérisoire au regard du retard immense de la France en matière de politique pour l’autisme. Comment le Gouvernement compte-t-il réaliser les objectifs de cette stratégie nationale avec ce budget restreint ? D’autre part, ce plan d’action autisme semblait plein de bonne volonté, mais sa mise en œuvre tarde. Alors qu’il a été dévoilé en avril 2018, c’est seulement en janvier 2019 et uniquement le décret nº 2018-1297 du 28 décembre 2018 relatif au parcours et à l’intervention précoce pour déceler l’autisme et les troubles du neuro-développement qui a été publié. Qu’en est-il des autres mesures annoncées par le Gouvernement ? Il lui demande si elle a prévu de légiférer, ou du moins d’annoncer de nouvelles dispositions en faveur de la spécialisation et la formation des enseignants, de l’inclusion à l’école des enfants, de la création de logement et de l’insertion professionnelle des adultes ? Enfin, il lui demande où sont les mesures concrètes d’application de cette stratégie nationale.
Question archivée au format PDF (213 Ko, 2 p.).