Revue de presse du 15 février 2018

Revue de presse

  • « Elle comparaît pour abandon de famille », La Savoie, nº 2109, 15 février 2018, p. 22.






  • Benkimoun (Paul), « Le bisphénol A pourrait altérer la mise en place des cellules reproductrices chez le fœtus masculin », Le Monde, nº 22736, 16 février 2018, p. 7.

  • Chan (Manila), « Forgotten Fathers », Russian Today America, 15 février 2018.

Un million de couples américains divorcent chaque année. Qu’arrive-t-il aux millions d’enfants coincés au milieu d’un système judiciaire qui fait d’une partie un parent et de l’autre un visiteur ? Les tribunaux fixent en effet la résidence des enfants la plupart du temps chez les mères, et seulement chez un père sur six. Manila Chan a exploré cette législation inégalitaire pour Russian Today America. Elle s’entretient avec l’avocat en droit de la famille Steve Goldman et le Dr Ned Holstein, consultant en santé publique et fondateur de la National Parents Organization. On entend également le Dr Mark Banschick, psychiatre, auteur de The Intelligent Divorce.


La prévalence croissante des familles complexes et de la résidence alternée remet en question les approches traditionnelles de détermination des pensions alimentaires pour enfants fondées sur la famille biparentale « classique » après le divorce (résidence habituelle de l’enfant chez un seul parent). Cet article propose une analyse comparative de la manière dont ces défis sont abordés dans huit pays différents et évalue ces approches à la lumière des politiques sur l’égalité des sexes dans les tâches familiales. On constate une grande diversité dans la prise en compte des familles complexes et de la résidence alternée, qui n’est pas clairement lié aux modèles politiques typiques idéaux existants sur les tâches familiales sexuées. Les régimes de pension alimentaire pour enfants semblent cependant refléter – au moins partiellement – des hypothèses concernant les rôles sexués et les objectifs de politique générale concernant l’égalité des sexes.




De nombreuses recherches sur la cohabitation se sont concentrées sur les transitions de la cohabitation au mariage ou à la rupture, mais on en sait peu sur la rapidité avec laquelle les femmes progressent vers la cohabitation, les facteurs associés à ce mouvement et si le temps de la cohabitation est lié à d’ultérieures transitions maritales. Les auteurs de cette étude ont utilisé les données du National Survey of Family Growth (2006-2013) pour répondre à ces questions. Les transitions vers la cohabitation sont plus courantes au début des relations sexuelles : près d’un quart des femmes avaient commencé à cohabiter dans les six mois suivant leur engagement sexuel. Les analyses révèlent d’importantes disparités de classe sociale. Les femmes issues de milieux favorisés sont non seulement significativement moins susceptibles de cohabiter, mais celles qui le font progressent vers la cohabitation à des rythmes beaucoup plus lents que les femmes dont les mères n’avaient pas de diplôme universitaire. De plus, parmi les relations sexuelles qui ont évolué vers la cohabitation, les femmes ayant fait des études sont beaucoup plus susceptibles de se marier que celles moins scolarisées. Enfin, bien que l’effet de tempo ne soit que faiblement significatif, les femmes ayant cohabité au cours de la première année suivant leur engagement sexuel se sont moins mariées que celles ayant différé la cohabitation pendant plus d’un an.

Francesco Arcuri vs Juana Rivas


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