Merci à l’Union belge des médiateurs professionnels pour avoir mentionné P@ternet dans la chronique « La “garde alternée” – France » de sa dernière newsletter (nº 6/2017, p. 16).
Newsletter archivée au format PDF (2.70 Mo, 20 p.).
- « La misogynie », Vision Chine, nº 6, décembre 2017, p. 61.
Article archivé au format PDF (1.89 Mo, 2 p.).
- « Les personnes les plus influentes en Chine sont des jeunes femmes », Vision Chine, nº 6, décembre 2017, p. 57.
Article archivé au format PDF (1.81 Mo, 2 p.).
- « Théorie de l’évolution des familles à deux enfants », Vision Chine, nº 6, décembre 2017, p. 7.
Article archivé au format PDF (1.91 Mo, 2 p.).
- Chen (Zu), Tian (Zhou), « Une nouvelle vocation pour la Ligue de la jeunesse communiste : organisateur de rencontres prénuptiales », Vision Chine, nº 6, décembre 2017, pp. 19-21.
Article archivé au format PDF (3.84 Mo, 4 p.).
- Clarke (Anna), Muir (Kathryn), Non-resident parents and shared housing, Cambridge, Cambridge Centre for Housing & Planning Research, décembre 2017.
Le logement partagé, ou colocation, est de plus en plus fréquemment pratiqué par les jeunes, en raison du coût des loyers et des diminutions des prestations sociales. Des parents « non résidents » (séparés de leurs enfants et vivant avec eux moins de 50 % du temps sur l’année) le pratiquent aussi mais leurs besoins spécifiques ne sont pas forcément bien satisfaits par cette solution. Les aides au logement peuvent notamment ne pas correspondre à leur situation, car elles ne couvrent que le loyer de leur propre chambre et pas celui de la chambre nécessaire pour que leurs enfants restent avec eux.
À l’heure actuelle au Royaume-Uni, les personnes sans emploi ou occupant un emploi peu rémunéré peuvent prétendre à une allocation de logement pouvant atteindre 100 % de leur loyer. La plupart des personnes seules de moins de trente-cinq ans dans le secteur locatif privé sont limitées au shared accommodation rate (taux d’hébergement partagé) ; leur allocation de logement est fixée à un niveau permettant de couvrir le loyer d’une chambre dans un logement partagé. Avant 2012, ce shared accommodation rate ne s’appliquait qu’aux personnes âgées au plus de vingt-cinq ans. En repoussant ensuite la limite d’âge à trente-cinq ans, le gouvernement britannique a permis que des parents « non résidents » soient aussi concernés. Une prochaine réforme va étendre le bénéfice du shared accommodation rate à ceux qui vivent dans des logements sociaux à partir de 2018.
On sait toutefois très peu de choses sur la pertinence du logement partagé pour les parents « non résidents ». C’est pourquoi l’association Commonweal Housing a financé cette étude du Cambridge Centre for Housing & Planning Research afin de connaître les besoins en matière de logement et les opinions des parents « non résidents » qui vivent ou ont envisagé de vivre dans des logements partagés. La recherche a examiné le besoin de solutions de logement partagé pour ces parents, identifié les principaux défis au développement de tels logements, et suggéré des solutions possibles. Des entretiens ont été menés avec des fournisseurs de logements et avec des parents « non résidents ».
L’étude pointe les problèmes posés par le logement partagé :
- le comportement désagréable des autres colocataires ;
- le dérangement causé par les enfants aux autres colocataires ;
- la mauvaise qualité des logements ;
- le manque d’espace pour les enfants, devant souvent partager la chambre de leur parent ;
- les règles fixées par le propriétaire, interdisant la visite des enfants ou que ceux-ci passent la nuit dans le logement.
Ces problèmes ont bien sûr un impact sur les enfants : ils ne peuvent recevoir d’amis lorsqu’ils sont avec leur parent « non résident », ils peuvent souffrir de la promiscuité avec les autres adultes partageant le logement, etc., de sorte que leur relation avec leur parent « non résident » peut en être altérée. Le parent « résident » peut même en venir à s’opposer aux visites des enfants à l’autre parent.
Ces problèmes ne sont évidemment pas spécifiques au Royaume-Uni et il serait temps que le gouvernement français prenne les mesures nécessaires pour faciliter l’exercice de la coparentalité en permettant à chaque parent de pouvoir accueillir ses enfants dans de bonnes conditions.
Rapport archivé au format PDF (698 Ko, 54 p.).
Synthèse archivée au format PDF (273 Ko, 7 p.).
- Coleman (Priscilla K.), et alii, « Women Who Suffered Emotionally from Abortion: A Qualitative Synthesis of Their Experiences », Journal of American Physicians and Surgeons, Vol. 22, nº 4, décembre 2017, pp. 113-118.
Cette étude américaine porte sur les conséquences personnelles d’un avortement pour les femmes. En 2012 et 2013, 987 femmes se sont portées candidates pour décrire « the most significant positive and negative aspects of their abortion experiences » (p. 114). Leurs réponses à deux simples questions (« What are the most significant positives if any that have come from your decision to abort? What are the most significant negatives if any that have come from your decision to abort? ») ont été collectées et analysées. Les auteurs constatent que « the responses […] are not reflective of contemporary feminist rhetoric » (p. 117).
Interrogées sur le « the most significant positives », près d’un tiers (243, soit 31,6 %) « expressed no personal benefits of the experience » (p. 117). Un second tiers (245) estime pouvoir désormais apporter une aide concrète aux femmes en situation de détresse avant ou après un avortement. 49 femmes se sont même engagées dans des mouvements de défense de la vie. Cependant, « such positives were not immediately realized in most cases, but rather arose from excruciating psychological distress and suffering over many years, even decades » (p. 117).
Au regard de « the most significant negatives », 187 femmes ont surtout ressenti la perte d’un enfant, 114 sont tombées en dépression sévère, 110 ont principalement éprouvé une grande culpabilité, 98 de la colère ou de la haine vis-à-vis d’elles-mêmes, 86 de la honte, 73 du regret, 71 ont succombé à une addiction à l’alcool ou à la drogue, 61 ont adopté des comportements autodestructeurs, 60 ont souffert d’un manque d’estime de soi, 56 d’anxiété et 49 de pensées suicidaires.
Ces femmes décrivent leur avortement comme « a pivotal point in their lives, impacting their self-image, their personality, and their connectivity to others » (p. 117). Si la majorité dit avoir assumé son choix, beaucoup d’entre elles (73,8 %) ont toutefois mentionné une « pressure from others » et 66 % ont reconnu savoir qu’elles commettaient une erreur.
Les auteurs de l’étude constatent qu’on questionne rarement l’influence de services d’avortements facilement accessibles sur le bien-être émotionnel des femmes, qu’on étudie davantage les facteurs de risques de l’avortement que ses conséquences et que les conditions économiques et sociales sont déterminantes sur la décision d’avorter aux États-Unis. Ils concluent : « As a society that values freedom and choice, we have a moral obligation to provide the social structures necessary to make choosing motherhood as easy as choosing abortion. »
Article archivé au format PDF (88 Ko, 8 p.).
- Collectif, Bilan du dispositif des nominations équilibrées sur les emplois supérieurs et dirigeants de la fonction publique. Rapport 2017, Paris, Ministère de l’action et des comptes publics, décembre 2017.
La loi du 12 mars 2012, dite loi Sauvadet, impose depuis le 1er janvier 2013 un taux minimum de personne de chaque sexe parmi les personnes nommées pour la première fois aux principaux emplois de l’encadrement supérieur et dirigeant de l’État, des collectivités territoriales et de la fonction publique hospitalière. Conçu de manière progressive, ce dispositif prévoyait une montée en charge qui s’est achevée le 1er janvier 2017 en portant le taux à 40 % (20 % en 2013 et 2014, 30 % en 2015 et 2016).
Ce rapport dresse le bilan de ce dispositif pour l’année 2016 et fait état d’une progression d’un point par an du pourcentage de femmes nouvellement nommées et en fonction sur les postes à responsabilités dans la fonction publique depuis la mise en œuvre du dispositif. Fin 2016, 35 % des 1 098 cadres supérieurs nommés pour la première fois sur des emplois de l’encadrement supérieur et dirigeant de l’administration étaient des femmes, contre 32 % en 2013. L’objectif de 30 % fixé par le législateur pour 2016 a donc été dépassé. Ce bilan met toutefois en lumière une dynamique de progression des femmes sur les postes à responsabilités qui est variable selon les fonctions publiques concernées.
Avec 33 % de femmes primo-nommées en 2016, la fonction publique d’État enregistre le même taux qu’en 2013. Les ministères n’affichent toutefois pas tous les mêmes résultats. Les ministères des armées et de la justice se distinguent par des taux de primo-nominations féminines particulièrement faibles, respectivement de 19 % et de 20 % en 2016, et devront s’acquitter de sanctions financières de 120 000 et 60 000 euros pour non-respect de la loi Sauvadet. Avec 28 % de primo-nominations féminines, le ministère de l’agriculture n’atteint pas non plus l’objectif légal mais échappe aux pénalités financières. À l’inverse, le ministère des affaires sociales compte 45 % de primo-nominations féminines. Le ministère de l’éducation nationale et les services du Premier ministre en totalisent 36 %.
La fonction publique hospitalière connaît une légère baisse par rapport à 2015 avec 38 % de femmes primo-nommées, contre 40 % en 2015, mais se caractérise par une progression de 10 points depuis le début de la mise en œuvre du dispositif en 2013 (28 % de primo-nominations).
La fonction publique territoriale se distingue par un taux de primo-nominations féminines de 35 %, ce qui marque une progression notable (+ 3 points par rapport à 2015 et + 4 points par rapport à 2013). Les communes, les départements, les établissements publics de coopération intercommunale et les régions ont tous des taux supérieurs à 30 %.
Rapport archivé au format PDF (3.70 Mo, 162 p.).
- Collectif, Douzième rapport au Gouvernement et au Parlement de l’Observatoire national de la protection de l’enfance, Paris, La Documentation française, décembre 2017.
Créé en janvier 2004 au sein du GIP Enfance en danger, l’Observatoire national de la protection de l’enfance présente chaque année au gouvernement et au parlement un rapport annuel sur la protection de l’enfance, conformément à l’article L 226-6 du code de l’action sociale et des familles. Il a effectué cette année une refonte de la présentation de ce rapport annuel, dans l’objectif de lui donner une plus grande visibilité et de permettre une meilleure communication sur les sujets d’actualité relatifs à la protection de l’enfant ayant fait l’objet d’une mobilisation de l’Observatoire, de son réseau partenarial et des acteurs de terrain. Ce rapport est donc organisé selon des thématiques d’actualité (mise en œuvre des dispositions de la loi nº 2016-297 du 14 mars 2016 relative à la protection de l’enfant, installation du Conseil national de la protection de l’enfance et de ses commissions de travail, instauration d’un premier plan national de mobilisation et de lutte contre les violences faites aux enfants) et présente quelques chiffres clés.
Rapport archivé au format PDF (1.61 Mo, 52 p.).
- Collectif, L’Encéphale, Volume 43, nº 6, décembre 2017.
- Bensussan (Paul), « Aliénation parentale, abus psychologique de l’enfant et DSM-5 », pp. 510-515.
- Bernet (William), « Understanding the reality of parental alienation », pp. 507–509.
- Loyal (Deborah), Rascle (Nicole), Sutter-Dallay (Anne-Laure), « Intensive mothering ideology in France: A pilot study », pp. 564–569.
Article 1 archivé au format PDF (336 Ko, 6 p.).
Article 2 archivé au format PDF (243 Ko, 3 p.).
Article 3 archivé au format PDF (494 Ko, 6 p.).
- Collectif, Familles de la Manche, nº 262, hiver 2017.
Ce numéro du magazine de l’Union départementale des associations familiales de la Manche est en grande partie consacré à la parentalité. Une attention particulière peut être portée aux articles suivants :
- « Être parent d’enfants de 6 à 12 ans. Scolarisation, devoirs à la maison, gestion des écrans : les sujets qui inquiètent », p. 5.
- « Famille recomposée, le défi de Noël ? », p. 3.
- « Soutien aux parents. L’Udaf en charge de la coordination parentalité dans le département », pp. 6-8.
- « L’UNAF favorable à la proposition de loi relative à la résidence alternée », p. 2.
Magazine archivé au format PDF (1.61 Mo, 12 p.).
- Fan (Yang), « La foire aux célibataires ? C’est le marché ! », Vision Chine, nº 6, décembre 2017, pp. 16-18.
Article archivé au format PDF (3.81 Mo, 4 p.).
- Ni (Zhang), « “L’ère des deux enfants”. La joie malgré les difficultés », Vision Chine, nº 6, décembre 2017, pp. 42-45.
Article archivé au format PDF (4.13 Mo, 5 p.).
- Ruxue (Han), « À peine diplômé, un couple d’étudiants se marie », Vision Chine, nº 6, décembre 2017, pp. 22-25.
Article archivé au format PDF (4.40 Mo, 5 p.).
- Ruxue (Han), « Les dessous des sites de rencontre : “Le mariage n’est qu’une transaction comme une autre », Vision Chine, nº 6, décembre 2017, pp. 13-15.
Article archivé au format PDF (3.86 Mo, 4 p.).
- Xiaoxin, « Vous voulez divorcer ? Passez d’abord le test ! », Vision Chine, nº 6, décembre 2017, pp. 26-27.
Cet article relate une expérience très intéressante menée en septembre dernier (voir notre revue de presse du 23 septembre) par un juge dans un tribunal populaire de la province chinoise de Sichuan. À l’aube d’une procédure de divorce initiée par l’épouse, un couple a été soumis à un examen écrit afin de permettre au juge de comprendre l’état du mariage. Ayant constaté plus de 80 points de convergence sur 100, le juge a rejeté la requête en divorce et sauvé le couple…
Article archivé au format PDF (2.60 Mo, 3 p.).