Revue de presse du 7 décembre 2017

Revue de presse





  • Azoulay (Vincent), « Tuer le “paterfamilias” », Le Monde des Livres, nº 22676, 8 décembre 2017, p. 9.

Le Monde des Livres, nº 22676, 8 décembre 2017, p. 9


  • Coup (Yves), « Les “délices” de l’écriture inclusive », La République des Pyrénées, nº 22213, 7 décembre 2017, p. 41.

La République des Pyrénées, nº 22213, 7 décembre 2017, p. 41


Une équipe de chercheurs chinois s’est donné pour objectif d’étudier le lien entre l’absence parentale et l’idée de suicide, et d’examiner le rôle des troubles émotionnels dans cette relation. 4 513 enfants de zones rurales de la province chinoise du Jiangsu ont participé à l’étude, dont 2 416 vivant avec leurs deux parents et 1 997 vivant sans au moins un de leurs parents. Tous ont répondu à deux questionnaires normalisés (Center for Epidemiological Studies Depression Scale for Children et Multidimensional Anxiety Scale for Children), ainsi qu’à une question sur l’idée suicidaire. Les résultats ont montré que les enfants dont les deux parents étaient absents étaient statistiquement plus susceptibles d’avoir des idées suicidaires que les enfants vivant avec leurs deux parents. Les trois types d’absence parentale – absence de la mère, du père ou des deux parents – étaient en outre significativement associés à des résultats émotionnels négatifs. L’anxiété physique, l’anxiété sociale et la dépression se sont également révélés être des médiateurs importants dans la relation entre l’absence parentale et les idées suicidaires des enfants. Le stress de l’absence parentale et son impact négatif sur la santé mentale des enfants sont discutés par les chercheurs.


Population & Sociétés, nº 550, 7 décembre 2017Les violences auxquelles les femmes sont confrontées dans la rue et les transports sont régulièrement dénoncées. L’enquête Virage, réalisée en 2015 par l’Institut national d’études démographiques, permet de mieux cerner ce que vivent les femmes et les hommes au sein des espaces publics : à quelles violences les personnes sont-elles exposées (verbales, physiques, sexuelles) ? Quelles sont les caractéristiques des personnes les plus touchées ?

Un quart des femmes interrogées dans l’enquête Virage ont déclaré avoir subi au moins une violence dans les espaces publics au cours des douze derniers mois. Sur cent femmes, vingt ont mentionné avoir été sifflées au moins une fois. Viennent ensuite les insultes (8 %), le fait d’avoir été suivie (3 %), le pelotage accompagné parfois de baisers forcés (2 %), puis les propositions sexuelles insistantes (1 %), et l’exhibitionnisme ou le voyeurisme (1 %). Les agressions sexuelles sont les plus fréquentes dans les espaces publics. C’est là que 7,9 % des femmes et 2,2 % des hommes en ont subi une à un moment ou un autre de leur vie – le plus souvent du pelotage ou des attouchements du sexe. Les viols et tentatives de viols dans ces espaces concernent 0,9 % des femmes et 0,3 % des hommes âgés de 20 à 69 ans.


  • Seabright (Paul), « Quand le harcèlement détermine l’orientation des étudiantes », Le Monde Éco & entreprise, nº 22676, 8 décembre 2017, p. 7.

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