Communiqué de presse de la Conférence des évêques de France
La Conférence des évêques de France a pris connaissance de l’avis rendu le 27 juin par le Comité consultatif national d’éthique. L’absence même de consensus au sein du Comité consultatif national d’éthique montre qu’un large dialogue est encore nécessaire avant toute mesure législative. En lisant ce texte la Conférence des évêques de France s’interroge sur différents points, et notamment :
- l’organisation d’une filiation sans père,
- l’instrumentalisation de l’enfant pour soulager une souffrance,
- la non prise en compte du bien de l’enfant,
- la reconnaissance d’un droit à l’enfant,
- le rôle de la médecine qui en viendrait à répondre à toute demande sociétale,
- les « conditions d’accès et de faisabilité » de la procréation médicalement assistée ainsi élargie.
La Conférence des évêques de France prend acte de la position du Comité consultatif national d’éthique contre la gestation pour autrui et la conservation des ovocytes mais, avec d’autres, s’inquiète de ce que l’ouverture de la procréation médicalement assistée, pour des raisons autres que pathologiques, conduise un jour à considérer comme éthique le fait que deux hommes aient accès à la procréation au nom de l’égalité entre les hommes et les femmes.
La révision des lois de bioéthique prévue en 2018 doit être l’occasion d’un vaste débat pour parvenir à un consensus sur la société que nous voulons. Les catholiques sont prêts à y prendre toute leur part.
Communiqué archivé au format PDF (346 Ko, 1 p.).