Revue de presse du 1er juillet 2016

Revue de presse


Les femmes à temps partiel et complet : quels parcours professionnels, quels profils ?Les parcours professionnels des femmes présentent une grande diversité au regard du recours au temps partiel, du passage par l’inactivité et des types d’emploi occupés. Comment se différencient ces parcours ? Quelles sont les caractéristiques des femmes qui suivent tel ou tel parcours ?

Cette étude reconstitue les carrières individuelles des femmes et des hommes nés entre 1935 et 1984 grâce aux données de l’enquête Santé et itinéraire professionnel, ce qui permet à la fois de décrire les évolutions au fil des générations et de caractériser des parcours types pour les femmes.

Au fil des générations, notamment à partir de celles du baby boom, la présence croissante des femmes sur le marché du travail s’accompagne d’une augmentation de la place du temps partiel dans leur carrière. Pour les femmes et les hommes, l’essor du temps partiel se traduit par une augmentation régulière du taux de temps partiel avec l’âge après vingt-cinq ans. En tout début de vie active, il progresse surtout pour les générations les plus récentes.

Les carrières jusqu’à quarante-cinq ans des femmes nées avant les années 1960 peuvent être regroupées autour de quelques parcours types par une analyse de classification. Pour les femmes n’ayant occupé que des emplois à temps complet, un premier type de parcours (50 % des femmes) correspond à une situation d’emploi quasi continue. Un second type (6 %) est marqué par des changements d’employeurs et de courtes périodes de chômage ou d’inactivité. Un dernier type (16 %) est un parcours commencé à temps plein lors d’emplois de courte durée et qui s’achève précocement entre vingt-cinq et trente ans. Pour les femmes qui connaissent un épisode de temps partiel, un premier type de parcours (8 % des femmes) est celui qui se déroule essentiellement à temps partiel dans le cadre d’emplois stables. Un second type (6,5 %) correspond aussi à un parcours d’emploi continu, mais où le temps partiel apparaît surtout après trente-cinq ans. Un troisième type de parcours (7 %) est marqué par l’inactivité et des changements d’employeurs, l’emploi à temps partiel ne devient la situation principale qu’à partir de trente-cinq ans. Enfin, un dernier type de parcours (7 %) concerne les femmes sans emploi entre vingt et quarante-quatre ans.

Toutes choses égales par ailleurs, les femmes qui suivent ces sept types de parcours se différencient par leurs caractéristiques familiales et résidentielles, leur niveau d’études et les attributs des emplois qu’elles occupent. En particulier, les femmes qui ont travaillé à temps partiel de façon quasi continue avant quarante-cinq ans ou durablement inactives ont significativement plus souvent au moins deux enfants. À quarante-cinq ans, elles vivent plus souvent que les autres femmes en milieu rural et ont plus souvent connu un déménagement pour raison professionnelle. Qu’elles aient occupé ou non un emploi à temps partiel, les femmes aux parcours relativement instables ont aussi plus souvent vécu des déménagements pour des raisons non professionnelles, comme suivre leur conjoint. L’intensité des liens entre les caractéristiques familiales et la distance à l’emploi, notamment à temps complet, qui est ainsi mise en évidence traduit vraisemblablement la plus ou moins grande capacité des femmes à occuper une position sur le marché du travail susceptible de peser dans l’arbitrage entre famille et travail.


L’implication et l’influence des pères sur le développement et la santé de leurs enfants ont augmenté de multiples façons au cours des dix dernières années et ont été largement étudiées. Le rôle des pédiatres vis-à-vis des pères a par conséquent également augmenté. Ce rapport passe en revue de nouvelles études sur l’implication des pères, qu’ils vivent ou non avec leurs enfants. Les effets de l’implication des pères dans la vie de leurs enfants sont discutés pour chaque phase du développement de l’enfant. Un accent particulier est mis sur l’implication des pères au fil de l’enfance et sur l’influence de la santé mentale et physique des pères sur leurs enfants. Sont enfin exposés les conseils et les implications pour tous les professionnels de la santé infantile afin d’encourager et soutenir l’implication des pères.

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