Communiqué de presse
Depuis cinq ans (!), Albert Cesto est contraint de venir de Paris, où il habite depuis toujours, jusqu’à Limoges… pour ne voir son fils Nicolas, huit ans, que via une sinistre séance de « point rencontre » : trois heures de rencontre au prix de huit cents kilomètres aller-retour !
Cette torture a lieu une fois par mois.
La mère s’est éloignée volontairement pour organiser cette coupure physique et psychologique.
Le résultat, très classique en la matière, est que l’enfant en manque de repères considère largement son père comme un étranger, et est en dérive scolaire.
Albert a décidé de ne plus garder le silence : lundi 30 mars, pour la quatrième fois à l’occasion d’un « point rencontre », il fera un sit-in devant le tribunal de Limoges, de 11 heures à 16 heures.
Cette quatrième fois se démarque un peu, dans le sens positif, des précédentes :
- c’est pile le huitième anniversaire de Nicolas : le décor du sit-in en tiendra compte… avec un gâteau pour les sympathisants et journalistes ;
- il serait enfin parvenu au juge pour enfants des indications selon lesquelles c’est cette modalité, et non le père lui-même, qui perturbe l’enfant. Ce juge a décidé de recevoir M. Cesto le mardi 31 mars à 14 heures.
L’hirondelle fera-t-elle pour une fois le printemps ?!