Communiqué de presse de SOS PAPA
Monsieur Jesus de La Arena, infirmier libéral, est à nouveau contraint de cesser son travail et de traverser la France pour venir faire une quatrième grève de la faim devant le tribunal de grande instance de Clermont-Ferrand, afin de protester contre l’immobilisme des autorités : il annonce cinq jours de jeûne qui ont commencé ce matin, qui seront suivis d’une action identique en avril, puis, retraite prise en mai, d’une grève de la faim illimitée.
En effet, malgré des jugements en sa faveur, et même une condamnation pénale (non représentation d’enfant… mais « dispense de peine ») de la mère qui le coupe totalement de son fils, M. de La Arena n’a toujours pas pu revoir celui-ci depuis bientôt quatre ans.
À présent, le fils de M. de La Arena a eu le temps d’être « dressé » par sa mère pour déclarer que c’est lui-même qui ne veut pas voir son père. C’est le phénomène tristement courant d’aliénation parentale : est-ce vraiment dans « l’intérêt de l’enfant » ?
M. de La Arena vient d’adresser une lettre ouverte au juge pour enfant qui récapitule les rouages de cet enchaînement dramatique.
SOS PAPA soutient M. de La Arena dans son message, et souligne que ce genre de cas est traité de façon particulièrement laxiste quand l’auteure est le parent de sexe féminin, ce qui est une des maintes illustrations de la discrimination dont les pères sont systématiquement victimes en la matière. Il suffit par exemple aux mères de s’opposer à l’égalité d’hébergement (résidence alternée) pour être exaucées par les juges aux affaires familiales.
Jean Latizeau (président de SOS PAPA)