Communiqué de presse de SOS PAPA
Mesdames, Messieurs les Députés, si vous supportez que 1000 pères se suicident tous les ans [1], votez la proposition de loi APIE en l’état [2].
La presse vient de se faire l’écho de ce millier de suicides de pères.
L’origine de ce chiffre est très sérieuse : il s’agit du rapport de 2005 du docteur Anne Tursz pour le plan Violence et Santé du Ministère de la Santé. Pour ceux qui trouveraient plus confortable de se réfugier dans l’incrédulité, voici le détail issu de la page 71 :
« La magistrate du Sud-ouest renforce ce constat […]. Elle estime à une soixantaine le nombre de suicides parentaux sur environ 8 000 procédures, soit un cas sur cent trente (ce qui est une prévalence [parmi] les plus élevées qu’on puisse trouver…), très majoritairement des pères, mais dont quelques femmes. Elle précise que beaucoup ne sont pas comptabilisés, par exemple lorsque les affaires sont radiée car l’autre parent est introuvable […]. »
Sachant qu’il y a chaque année au moins 150 000 séparations avec enfants, on calcule facilement : (150 000 / 8000) × 60 = 1125, « très majoritairement des pères ».
Donc 1 000 est tout à fait valide.
Ces actes désespérés de pères sont en grande majorité en lien avec la violente discrimination dont ils sont l’objet en matière de garde d’enfant, reconnue dans tous les sondages et les statistiques du ministère de la Justice.
N’avez-vous jamais entendu parler de cas semblables dans votre circonscription ?
Mesdames, Messieurs les Députés, qui d’entre vous peut être certain que cela n’arrivera jamais dans votre entourage personnel ?
Jean Latizeau – Président de SOS PAPA
Note
1. 12 000 depuis la loi de 2002 dont l’esprit n’est pas appliqué par les juridictions familiales.
2. La proposition de loi APIE, par un subterfuge dans son article 7 qui ne reprend pas l’exposé des motifs, se contente de s’en occuper de manière sémantique, et non réelle, car le principe républicain d’égalité est à nouveau refusé aux pères.
Communiqué archivé au format PDF (356 Ko, 1 p.).