Revue de presse – France
Dans l’édition dominicale du grand quotidien régional Sud-Ouest (nº 1022), page 8, son directeur général Henri Amouroux avertit que le « drame de Cestas » ne sera plus abordé dans « le courrier des Lecteurs », au motif qu’« il est temps […] de taire aujourd’hui les passions et les cris ». Sud-Ouest ne nous autorise malheureusement pas la reproduction de cet article ici…
Revue de presse – Italie
L’Unità (nº 49), organe officiel du Parti communiste italien, édité à Rome, publie une photographie d’André Fourquet et ses enfants en page 3, avec un commentaire.
Traduction P@ternet
« Le photographe a pu atteindre l’assiégé, la police non
« Cette photo, publiée par Paris Match, est un témoignage impressionnant du drame d’André Fourquet, l’homme assiégé pendant dix-sept jours qui s’est finalement suicidé après avoir tué deux enfants. La photo montre le forcené et les deux enfants – Aline et Jean [sic] – une heure avant que la police envoie son “tank” et que la tragédie s’accomplisse. Une décision prise par la police après dix-sept jours d’attente désespérée, sans qu’aucune tentative ait été faite pour empêcher le massacre. Fourquet n’était en fait pas si inapprochable qu’on a voulu le faire croire.
« Mais la police n’a pas été capable de prendre la même initiative et d’avoir le même courage qu’un photojournaliste qui, de façon très différente, a pu convaincre l’homme barricadé de le laisser entrer dans la maison et le photographier. Pourquoi ? Demandez maintenant aux Français bouleversés. Autour de la maison assiégée de Cestas, non loin de Bordeaux, il y a eu pendant dix-sept jours une sorte de carnaval de spectateurs avec son commerce florissant de nourriture, boissons et souvenirs (rappelez-vous du film Le Gouffre aux chimères). Puis, tout à coup, le jeu est terminé et les véhicules blindés de la police ont commencé à attaquer un fusil de chasse. “Beaucoup de gens vont sauter au ministère de l’Intérieur”, ont écrit les journaux français. »
Article archivé au format PDF (1.24 Mo, 2 p.).