Journée du samedi 18 novembre 2023

Communiqué de presse de l’association J’aime mes 2 parents

J’aime mes 2 parents

« L’arbre des droits de l’enfant » à Hellemmes

Le 20 novembre 1989, après des années de débats, la Convention internationale des droits de l’enfant a été adoptée à l’unanimité par les Nations Unies.

Pour la première fois dans l’histoire, un texte international reconnaissait explicitement les moins de dix-huit ans comme des êtres à part entière, porteurs de droits humains, sociaux, économiques, civils, culturels et politiques ; des droits fondamentaux, obligatoires et non négociables. Ainsi, tous les États signataires sont tenus de s’engager à défendre et à garantir les droits de tous les enfants sans distinction et sans conditions. En France, la Convention est entrée, in extenso, en vigueur le 2 septembre 1990 et dispose, de plus, d’une autorité supérieure aux lois nationales, conformément à l’article 55 de la Constitution.

Et pourtant, au regard de cette Convention, en lien avec les situations conflictuelles parentales en matière de séparation, il apparaît de plus en plus fréquent que les principes fondamentaux de celle-ci fassent l’objet d’un sidérant passage à la trappe.

L’intérêt supérieur de l’enfant se déclinant sur plusieurs principes se trouve ainsi malmené : l’entretien régulier des relations personnelles et des contacts directs de l’enfant avec ses deux parents n’est plus garanti, tout comme la possibilité pour l’enfant d’être élevé et éduqué par ses deux parents. De même, la protection de l’enfant face à toute forme de violence, y compris psychologique, n’est plus garantie dès lors que son instrumentalisation au cœur du conflit parental ne fait l’objet d’aucune mesure pour y remédier, pour y mettre fin.

  • Aujourd’hui, l’État français, les pouvoirs publics ne peuvent davantage laisser de tels manquements, de tels abus et violences psychologiques se perpétrer plus longtemps, se perpétuer encore et encore. Il en va du principe même de l’intérêt supérieur de l’enfant, pour reprendre l’expression attitrée dans le langage juridique.
  • Mais, derrière ces mots, ce sont des faits, des actes et une réelle protection des victimes qui sont attendus et même en droit d’être exigés, compte tenu des droits fondamentaux, obligatoires et non négociables de la Convention internationale des droits de l’enfant.
  • Planter l’arbre des droits de l’enfant à Hellemmes sera un acte concret, organisé le 18 novembre 2023, dans le cadre de la journée internationale de l’enfant et de ses droits. Cela rappellera à toutes et à tous que vouloir les défendre, c’est avant tout agir.
    Les droits de l’enfant ne sont pas de simples mots, des phrases juxtaposées, immobiles et figées sur le papier, loin de là…
  • Tout comme l’arbre est vivant et persistant, les droits fondamentaux de l’enfant doivent être tout aussi vivaces et, par conséquent, mis assurément en application, à chaque instant.
  • Il n’y a plus la moindre place à l’immobilisme ni même la moindre politique de l’autruche admissible face à l’exclusion parentale, face au non-respect des droits de l’enfant.

Le Président de la République, alors candidat au renouvellement de son mandat, annonçait, lors de sa prise de parole conclusive du débat présidentiel en avril 2022, qu’il ferait de la protection de l’enfance l’enjeu majeur de son quinquennat.

Une fois réélu, il l’a, à nouveau, confirmé et réaffirmé encore…

Or, à ce jour encore, face aux violences psychologiques subies, face aux abus d’emprise mentale au cœur même de la séparation parentale conflictuelle, rien n’a, pour l’heure, été engagé malgré tant de mises en garde et d’appels au secours au fil du temps.

Les parents qui pleurent leurs enfants bel et bien vivants ne reçoivent pas la sympathie de la communauté ; la justice familiale et ses services tendent trop souvent à les snober, les laissant seuls face à l’injustice, face à leur chagrin et à leurs pleurs, tout en silence, ne les forçant qu’à constamment se justifier face au rejet incompris, sans prendre les moyens d’agir adéquatement.

  • Or, la coparentalité implique expressément que l’enfant est et doit être au centre des préoccupations, et n’oublions jamais que la séparation des parents est sans incidence sur les règles de dévolution de l’exercice de l’autorité parentale et que chacun des père et mère doit maintenir des relations personnelles avec l’enfant et respecter les liens de celui-ci avec l’autre parent.
    C’est le code civil français qui le clame ! Qu’on se le dise et qu’on l’applique enfin !
  • L’exclusion parentale infligée aux enfants, au mépris de leur protection, n’a nul droit d’être ! L’enfant a le droit d’entretenir des relations personnelles avec ses ascendants.
    Là encore, c’est bel et bien le code civil français qui l’affirme !
    Qu’on se le dise et qu’on l’applique enfin !
  • Que l’arbre des droits de l’enfant témoigne de l’urgence à agir ; un témoignage qui perdurera ad vitam. Ne pas les reconnaître est déjà une violence.
  • Tous les enfants doivent avoir les mêmes chances de s’épanouir et de grandir auprès de leurs ascendants, tant maternels que paternels.
  • Le samedi 18 novembre prochain, au Parc de la Mairie d’Hellemmes, à 14 h 30, en plantant ensemble « l’arbre des droits de l’enfant », cela permettra de rappeler non seulement ce jour, mais jour après jour, année après année, que nul n’a le droit de bafouer ces droits, que tout enfant a les mêmes droits que les adultes, auxquels s’ajoutent des droits spécifiques adaptés à ses besoins.
  • « L’arbre des droits de l’enfant » viendra compléter les valeurs et le message exprimés par nos actions, nos missives, et rappeler tout autant l’extrême importance que véhicule, de façon complémentaire, « l’arbre de la coparentalité » pour lequel nous célèbrerons également son second anniversaire ce 18 novembre. L’un ne va pas sans l’autre.

Depuis octobre dernier, il a été demandé à Madame Charlotte Caubel, secrétaire d’État en charge de l’Enfance, de bien vouloir assister et participer à cet événement en tant que marraine de cet arbre des droits de l’enfant.

Sa présence permettrait enfin de redonner un peu d’espoir à tant de victimes qui, depuis tant d’années maintenant, attendent que l’État leur parle enfin, que l’État vienne apporter son soutien et faire comprendre et entendre qu’il agira enfin pour protéger les milliers d’enfants et plus encore, qui, chaque année, se retrouvent victimes d’abus et de violences psychologiques graves, compte tenu de leur instrumentalisation, dans le cadre de la séparation parentale ultra-conflictuelle de leurs parents.

Les représentants politiques, les parlementaires du Nord, les représentants associatifs locaux, les médias, seront également conviés à cet événement tout comme le conseil communal hellemmois des enfants.

« À un enfant, quel que soit son âge, on n’a jamais le droit de voler la fin d’une belle histoire. »

« Nous devons à nos enfants – les êtres les plus vulnérables de toute société – une vie exempte de violence et de peur. »

« Les enfants sont la chose la plus précieuse dans la vie. Un parent doit faire tout ce qu’il peut pour donner à un enfant le sens de la famille. »

L’enfant doit être au centre des priorités, il doit pouvoir vivre avec ses parents et ses droits doivent être formellement protégés, respectés et observés. Aucune violence psychologique ne doit être admise au même titre que les violences physiques endurées.

De même, le principe de coparentalité doit être tout autant appliqué.
Nul ne peut demeurer insensible à la cause des droits des enfants [1] à leur application, et au respect absolu du droit fondamental à la vie familiale [2].

Le rendez-vous est donc donné à Hellemmes, au Parc de la Mairie
(Parc François Mitterrand), 155 rue Roger Salengro (59260 HELLEMMES), le samedi 18 novembre 2023 à 14 h 30.

Soyez les bienvenu(e)s… On compte sur vous !

François Scheefer,
Président de l’association J’aime mes 2 parents

Notes
  1. Cf. articles 9, 18, 19 de la Convention internationale des droits de l’enfant et article 24 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.
  2. Cf. article 8.1 de la Convention européenne des droits de l’homme et article 7 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.

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